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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Sorcerer):
"Grand film malade, le remake américain du Salaire de la Peur d'Henri-Georges Clouzot par William Friedkin est aussi considéré par beaucoup comme son “Apocalypse Now”. Même époque, même conditions de tournage chaotiques (plus d'un an de manivelle, rixes en tout genre, abandon de techniciens pour maladie ou actes illégaux...) pour un résultat tout aussi démentiel : une plongée dans la jungle, sa beauté et ses dangers, filmée comme un enfer psychotique dans lequel l'homme va s'engouffrer" Le Blog du Cinéma "Bien plus qu'un simple remake du chef d'oeuvre de Henri-Georges Clouzot, Le Salaire de la Peur, Le Convoi de la Peur, ou Sorcerer étant donné que son titre français fait référence à une version charcutée par son distributeur de l'époque, est un film unique. Parmi les quelques très grands films que compte la carrière de William Friedkin, il tient une place étrange, celle du film maudit, mais en même temps celle du film de l'aboutissement total. Sorcerer contient toute la rage de son auteur, mais également sa mégalomanie des 70's, mais c'est surtout un film immense qui s'affranchit de tous les codes." Film O Sphere "Sorcerer est un chef-d'oeuvre plein d'huile de vidange et de sueur." Les Inrocks "En faisant fi d'un quelconque aspect psychologique, le cinéaste laisse s'exprimer la puissance sensorielle de l'image. Noyé dans les nappes électroniques de la musique de Tangerine Dream, le spectateur s'asphyxie. Entre mysticisme et réalisme atroce, Sorcerer évolue de totems en corps carbonisés par l'industrie." Avoir Alire "(...) La scène du pont suspendu illustre le jusqu'au-boutisme de Friedkin. Il voulait des trombes d'eau. À défaut de pouvoir faire tomber la pluie, il fait venir des États-Unis des arroseurs gigantesques qui pompent l'eau de la rivière pour créer une violente averse. 38 ans plus tard, la séquence est toujours aussi impressionnante. Des images cauchemardesques, hallucinatoires, symboles d'un cinéaste prêt à en découdre avec le réel, une nature hostile, pour mettre en scène ses visions." Le Figaro "Aucun personnage ne fait figure de héros, même imparfait. Friedkin a été jusqu'à couper au montage une courte scène qui rendait le personnage interprété par Scheider plus sympathique - ce que l'acteur n'a d'ailleurs pas apprécié, refusant par la suite tout commentaire sur le film. (...) Loin de désamorcer les enjeux de l'histoire, cette volonté de filmer des hommes tourmentés qui n'ont rien d'héroïque les transcendent. Le chaos dans lequel ils se retrouvent plongés fait écho à leur désordre intérieur, à leur propre égarement - il constitue la phase ultime de leur dérive physique et psychologique." Citizen Poulpe "La vision du « director's cut » récemment restauré laisse un peu sur sa faim : malgré un prologue justifiant vaguement que les quatre antihéros se retrouvent esclaves d'une compagnie pétrolière en Amérique centrale, le traitement trop allusif des personnages et leur dialogues économes font qu'on ne tremble guère pour eux." Telerama "Quand il débarque sur les écrans américains le 24 juin 1977, Sorcerer fait la fierté de William Friedkin, qui pense tenir son chef-d'oeuvre. Il croit dur comme fer à cette épopée de deux camions chargés de nitro (...). En deux semaines, il bascule dans la dépression lorsque le film est chassé des écrans par la virulence des critiques, mais aussi par le triomphe de Star Wars, sorti simultanément. Cruelle ironie : deux ans plus tôt, Friedkin, alors au faîte de sa gloire, avait eu entre les mains le scénario de George Lucas mais n'y avait accordé aucun intérêt. Ce n'est pas une anecdote mais un symptôme. L'avènement d'un cinéma adolescent, porté par des effets spéciaux, pousse forcément Sorcerer dans l'abîme. Avec ses outrances formelles (dantesque traversée d'un pont de jungle par les camions), ses choix drastiques (acteurs inconnus aux Etats-Unis), ses héros antipathiques, sa mise en scène sur le fil du rasoir, le film constitue une sorte de paroxysme de ce que le cinéma américain des années 1970 n'avait pas peur de tenter, même dans des productions censées s'adresser au grand public. Tout cela, William Friedkin l'a payé cher. Depuis ce fiasco, il lui a toujours fallu se faufiler par la porte de derrière pour continuer à tourner (...)." Telerama - Bruno Icher "Bien que traduit chez nous sous le titre Le Convoi de la Peur, très proche de l'original de Clouzot, Friedkin baptise son remake Sorcerer. Un choix avant tout marketing, comme il l'expliquera plus tard lui-même, puisque voulant surfer sur le succès de son film précédent, L'Exorciste, ce qui sera au final l'une des principales causes de son échec (...). Le public, s'attendant à un nouveau film fantastique, jette l'éponge après quelques minutes, devant un film long à démarrer et surtout multipliant les langages étrangers. En réalité, l'oeuvre flirte sans cesse avec le fantastique, surtout à compter de sa deuxième heure. Car Sorcerer, c'est aussi le nom d'un des deux camions de ce convoi maudit, avec sa calandre avant qui ressemble à s'y méprendre à la gueule du démon Pazuzu dans L'Exorciste, justement." Le Blog du Cinéma "Pour Friedkin, l'objectif de ce remake était de mettre à jour la capacité des hommes à passer outre leurs différences et à s'unir afin de surmonter l'impossible. Le Convoi de la Peur figure ainsi comme le film préféré de son réalisateur, proposant une vision très humaniste dans une filmographie où le nihilisme est souvent roi (...). Si la version de Friedkin reste finalement très proche de ce qu'avait pu faire Clouzot vingt-cinq ans avant lui, elle se démarque surtout par un petit détail d'importance : un pipeline va accompagner nos têtes brûlées durant leur dangereux périple, insidieusement installé en bord de route, témoignant d'un ultra-libéralisme qui a déjà posé ses guêtres dans une nature quasi-virginale et où les hommes sont déjà sacrifiés au nom du grand capital." Celluloidz |
Synopsis usuel:
Quatre étrangers de nationalités différentes, chacun recherché dans son pays, s’associent pour conduire un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine… Un voyage au coeur des ténèbres… |
Sortie ciné : 1er novembre 1978 Box office France: 382 234 entrées cinéma |
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