|
|
|
vod
dvd
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Toto le héros):
"Si l'intrigue est brillante et des plus originales (l'échange malencontreux de deux nourrissons ayant pour conséquence d'inverser leurs destinées respectives), le film vaut pour être l'un des témoignages les plus accomplis sur l'enfance et la perpétuation de celle-ci au fil du temps de l'évolution des individus, de l'adolescence à l'âge adulte, de la vieillesse jusqu'à la mort." Arte "Ce film belge est une vraie réussite. Originalité et richesse du scénario, mise en scène talentueuse et complexe, émotion et humour sont au rendez-vous." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Pour son premier long métrage, Jaco van Dormael fait preuve d'une maîtrise certaine de la mise en scène, réussissant à entrelacer de façon audacieuse plusieurs époques dans son récit et surtout en parvenant à nous plonger entièrement dans cette histoire qui a des aspects oniriques, fantastiques ou plutôt surréalistes." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Toto le Héros est un film fantastique aux couleurs du réalisme qui mélange le tragique à l'amour comme rarement vu dans un film. Les acteurs sont sublimes." Krinein "Les personnages sont très attachants et émouvants. Toto le Héros est un bon film qui interroge également sur la vie et les raisons de vivre." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Baroque et bariolé, ce premier long métrage de Jaco Van Dormael - fourvoyé depuis - concentre les trucs et les effets, mais laisse aussi filtrer une mystérieuse folie. Qui est vraiment Thomas, cet homme qui n'a pas vécu, ce petit frère incestueux, ce solitaire retranché à jamais dans son musée de l'enfance ? " Telerama "On sent la volonté du réalisateur d'établir en toile de fond une espèce d'enquête policière. Mais il ne s'arrête pas là et brode autour de personnages hyper détaillés des influences de tragédie antique (on reconnaîtra les triangles amoureux, la notion d'inceste, la mort du père, la soif de vengeance...) mais aussi ces drames sociaux qui font la particularité de notre cinéma d'auteur européen type frères Dardenne (à travers lequel sont souvent dénoncés la lutte des classes, la descente en flèche de la petite bourgeoisie suffisante, la prétention bouffie de celle-ci qui n'est là que pour masquer un spleen bien plus profond...). Et c'est bien là l'originalité de ce petit bijou de film, c'est la mélancolie qui l'habite et qui pourrait presque (si la fin n'était pas aussi ‘heureuse')) vous donner envie de vous pendre à la fin du visionnage tant la vie de cet homme est des plus tristes qu'il m'ait été donné de voir au cinéma." Dvd Pas Cher - ninnin4 "Toto le Héros est aujourd'hui considéré comme « le film événement de la décennie 90 » (Le Cinéma Belge, Bruxelles, Cinémathèque Royale de Belgique, Ludion/Flammarion, 1999, p. 808), il connaît un très grand succès public et critique et remporte de nombreuses récompenses internationales, dont la Caméra d'or au Festival de Cannes." Wikipedia "La (dé)construction sophistiquée de Toto le Héros, avec ses retours en arrière, sa conjugaison du vrai et du faux, ses passages incessants du subjectif à l'objectif, constitue un véritable puzzle, pourtant cohérent et maîtrisé. Au fil des critiques, les rapprochements les plus flatteurs ont été envisagés comme David Lynch, Terry Gilliam et Lars von Trier. (...) Au-delà des mérites formels, l'interrogation identitaire, la réflexion sur les forces destructrices de la rancoeur ou l'exploration novatrice du point de vue de l'enfance ont manifestement su toucher un large public. Malgré son succès, Jaco Van Dormael ne tourne pas d'autre long métrage avant Le Huitième Jour (1996), qui lui vaudra de nouvelles distinctions." Wikipedia "A la sortie du film, certains furent dupes de la poésie de pacotille de Van Dormael. Comment a-t-on pu être séduit par cette comédie morbide sur un personnage antipathique que l'on suit de la naissance à la mort ? Mystère. Tout cela fait penser à un grenier poussiéreux peuplé de jouets cassés et de peluches mitées. Van Dormael a parfaitement su capter l'aspect écœurant de l'onirisme enfantin, mais on s'en serait volontiers passé. Depuis, il a fait encore pire et s'est avéré un maître chanteur de l'émotion avec le primé Huitième Jour." Les Inrocks - Vincent Ostria |
Synopsis usuel:
Le vieux Thomas est convaincu depuis toujours que son berceau a été interverti avec celui de son ancien voisin Alfred Kant, lors d’un incendie à la maternité. Il est dévoré de cauchemars et rêve de tuer celui qu’il considère comme un usurpateur. Thomas revoit son enfance, la mort de son père (qui n’était peut-être pas le sien), son amitié avec Alfred… Il se demande si la vie qu’il a menée était bien celle qui lui était destinée ! |
Sortie ciné : 19 juin 1991 Box office France: 539 344 entrées cinéma Festival de Cannes 1991 : Caméra d'Or. César 1992 : César du Meilleur film étranger. |
|
|