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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Gaby Baby Doll):
"Face à un Benjamin Biolay visiblement shooté au Lexomil [un décontractant], on n'est pas prêt d'oublier la prestation de Lolita Chammah, hilarante du début à la fin en petite poupée fêlée, timbrée, larguée, royalement fofolle. Une actrice joyeusement à l'ouest, pour une comédie qui ne l'est pas moins." Abus de Ciné "Sophie Letourneur prend un malin plaisir à tourner en dérision son personnage afin de la rendre la plus agaçante possible dans le but d'apporter sur la longueur une certaine tendresse et complaisance à son égard." Ciné Cinéphile "Les héros sont ici deux névrosés mais totalement complémentaires : ce serait là la véritable recette de l'amour. Gaby Baby Doll démode ainsi d'un coup la flopée de fictions sur les trentenaires paumées à Paris en manque de cul. Letourneur assume la poésie, y ajoute une bonne dose de névrose, et surtout la place dans la nature bienveillante et bienfaisante." Clap Mag "On se sent tout de suite ailleurs, dans une fable, une comptine. (...) Manifestement éblouie par les contes épurés du Coréen Hong Sang-soo, elle lui emprunte son compositeur et son minimalisme. Les deux lui vont bien." Telerama "Tout est toujours question de musicalité chez Letourneur. Avec son système répétitif, son resserrement sur quelques motifs clés (la nourriture, la nature), sa douceur, qu'accentue la musique au piano de Jeong Yong-jin, compositeur attitré d'Hong Sangsoo, et son appel à l'imaginaire pour combler les trous, Gaby Baby Doll serait idéalement une comptine, ou une berceuse. On se prend même à penser à Hayao Miyazaki et ses films les plus simples, les plus enfantins : Mon voisin Totoro ou Ponyo sur la Falaise." Les Inrocks "Ici, tout le monde fait trois choses : dormir, manger ou marcher. Cela peut sembler très peu, mais tout le film fonctionne à travers la flemmardise de son concept." Abus de Ciné "Le défaut des précédents films reste toujours présent : Sophie Letourneur ne nous raconte toujours pas grand chose ! Sauf que l'impression de bazar dégagée par ses précédents films animait un peu tout ça et donnait un aspect sympathique qui rattrapait le tout. Ici, on s'ennuie quand même ferme : Gaby se lève, urine sur les chemins de campagne (au moins 6 ou 7 fois ! ), se fait raccompagner chez elle et se couche ! " Ciné Dingue "Gaby Baby Doll pâtit d'un mal bien français, celui qui fait tout un monde des petits problèmes hystérico-nombrilistes d'un personnage. L'égo envahit tout le cadre. C'est pénible ! Filmer Lolita Chammah faisant pipi dans la nature tous les deux plans, c'est certes une façon comme une autre de ne pas se prendre trop au sérieux, c'est surtout très puéril." L'Express |
Synopsis usuel:
Gaby, on ne devrait pas la laisser seule la nuit. Or, c’est justement ce que fait Vincent, son petit ami, pour mettre son amour à l’épreuve. Elle a pourtant du mal à contrarier sa nature et, a vite fait d’épuiser la patience des gars du village. Mais cette histoire abrite un autre personnage : Nicolas, gardien du château, et c’est vers cet expert en solitude, que Gaby choisit de se tourner - quitte à le détourner de son cher chemin. |
Sortie ciné : 17 décembre 2014 |
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