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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray N.W.A - Straight Outta Compton):
"Evidemment porté par une bande-son explosive, Straight Outta Compton puise dans la rage de ces paroles engagées pour trouver son énergie et son rythme endiablé. Durant plus de deux heures, le spectateur est alors embarqué dans les coulisses du « groupe le plus dangereux » comme aiment le rappeler les affiches françaises. Entre alcool, drogue et orgies, le film parvient à trouver le ton juste pour raconter les aventures de cinq gamins de Compton plongés dans la gloire du jour au lendemain à une époque où le rap n'était même pas considéré comme de la vraie musique." Abus de Ciné "Le film a été un énorme succès au box-office aux Etats-Unis : 155 Millions $ de recettes pour un budget de 29 Millions $ seulement. Pourtant, en 1988, N.W.A, avait choqué l'Amérique conservatrice de Reagan avec son premier album, « Straight Outta Compton » (« Tout droit sorti de Compton »). Le disque décrivait la haine et la frustration quotidienne de cinq garçons issus de ce quartier de Los Angeles. Leur chanson « Fuck tha Police » dénonçant la brutalité de la police locale avait inquiété les autorités jusqu'au FBI." Le Parisien "Le triomphe de ce film est-il justifié ? Largement. Car Straight Outta Compton parvient, sur 2h30 qui passent en un instant, à combiner le parcours hors-normes de trois individus (Dr. Dre, Ice Cube, et Eazy-E, le leader charismatique du groupe), décrire le milieu impitoyable de l'industrie musicale en générale, et les débuts violents du gangsta rap en particulier, et lier le tout avec des problématiques de société qui font forcément échos avec l'actualité de 2015 (la place de la population noire aux États-Unis, notamment dans son rapport avec la police...)" Les Chroniques de Cliffhanger & Co "Le mythe NWA a bien sûr besoin de se raconter par la musique. Les premiers essais d'Eazy-E au micro, notamment, portent l'énergie vindicative (...), et surtout l'enthousiasme des artistes trouvant enfin le moyen de faire entendre leur voix, et de partager cela avec ceux dont ils sont proches - et au-delà. Les premières écoutes collectives, les premiers concerts ont le charme (...) de la construction d'une légende, jusqu'au point culminant que constitue pour le groupe un concert à Détroit où est joué le morceau « Fuck the Police », repris en choeur par la foule, malgré une interdiction du FBI." Critikat "L'apparition de la musique est un délice pour les oreilles, l'occasion de se replonger dans les classiques du rap californien. L'énergie présente dans les scènes de concert se confond parfaitement avec l'énergie viscérale des sons, et le réalisateur F. Gary Gray retranscrit très justement l'engouement du public." Le Blog du Cinéma "L'avantage de Straight Outta Compton, c'est d'être accessible aux initiés à la culture hip-hop comme à ceux ayant zéro connaissance en la matière." Le Blog du Cinéma "Avec cette histoire de camaraderie déçue, et de triomphe, d'échec, Gray parvient à s'adresser au grand public, sans se priver de glisser quelques détails aux connaisseurs, ni oublier le chaos social des ghettos noirs dont la musique de NWA était la caisse de résonance - et dont les troubles résonnent encore." Paris Match "Straight Outta Compton évoque à peine l'incroyable nébuleuse rap qui agita la Côte Ouest de la fin des 80's, pas plus qu'il ne prend en charge le climat politique qui lui servait de décor ; le vrai sujet du film, c'est la manière dont Dre et Ice Cube ont bâti un empire. Les deux hommes, impliqués dans l'écriture du scénario, s'attribuent les beaux rôles de ce mythe musical, apparaissant tels des héros hyper lucides, derniers survivants d'une époque maudite où tous leurs anciens potes finirent aspirés par différents démons (l'argent, la dope, la violence, et le sida pour Eazy-E)." Les Inrocks "Les vainqueurs écrivent l'histoire... leur histoire." Ciné Séries Mag "Après tout, c'est ni plus ni moins que du rêve américain dont il question ici." Ciné Séries Mag "Le film souffre d'un scénario focalisé sur les problèmes de management, de contrats et de royalties qui minent vite le groupe et conduisent à la rupture de son trio vedette. Sans information précise sur l'origine de l'argent, ces embrouilles financières deviennent une convention encombrante qui enferme les « personnages » dans la bulle du show-business. On aurait préféré en savoir plus sur leur rapport au monde réel, qu'ils voulaient fuir en sortant de leur banlieue. Hélas, l'évocation des émeutes de Los Angeles, en 1992, passe très vite. On n'en apprécie que davantage le début du film, qui montre le futur Eazy-E dans une dangereuse vie de dealer, puis son acharnement à mettre sa vie en paroles et en musique, avec une énergie revancharde qui éclate sur scène. Là, on le comprend, le phénomène." Telerama - Frédéric Strauss "Malgré de vraies qualités, Straight Outta Compton est un film schizophrène, qui finit par devenir ce qu'il n'aurait sûrement pas voulu être : un film de riches en plein dans le système, loin du gangsta rap." Avoir Alire |
Synopsis usuel:
En 1987, cinq jeunes hommes, à coup de rimes aussi franches que des uppercuts et des beats hardcore ont su canaliser la haine de leur quotidien des bas quartiers de Los Angeles. Leurs frustrations communes allaient être le carburant qui nourrirait leur art et donner à la communauté ce dont elle avait besoin : une voix pour mettre le feu. N.W.A est né de cette démarche rebelle. Une révolution sociale est en marche. |
Sortie ciné : 16 septembre 2015 Box office France: 549 660 entrées cinéma |
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