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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray More):
"Ce film emblématique de la contre-culture hippie a défié l'épreuve du temps et exerce toujours un pouvoir de fascination." Avoir Alire "Avec More, Schroeder signe une étude sociologique précise (le mouvement hippie à Ibiza et les nouvelles formes de toxicomanie) qui s'interdit la moindre forme de complaisance, sans toutefois renoncer à une tradition romantique de la quête d'absolu." Les Inrocks - Olivier Père "More est un chef-d'oeuvre de Barbet Schroeder. Ce film d'auteur culte et sa musique sublime signée Pink floyd restent un témoignage précieux sur l'underground sixties." Une seconde et l'éternité "Présenté à Cannes en 1969 — « mais, hélas, pas en compétition, le producteur avait "oublié" la sélection officielle, alors que nous ne serions sans doute pas repartis les mains vides » —, le film fait scandale, tarde à sortir, devient culte : parce qu'il fait le portrait d'une génération (junkies contre hippies) et parce qu'il y a la musique des Pink Floyd. Mais, paradoxalement, la drogue en est moins le thème central que l'amour (auto)destructeur. « Je voulais raconter l'histoire d'une femme fatale en tee-shirt. J'avais remarqué Mimsy Farmer dans des séries B américaines, où il y avait, parfois, deux ou trois plans d'elle fulgurants. C'est un film où la plastique compte beaucoup : mes références n'allaient pas vers Warhol-Morrissey, qui avant moi avaient montré l'univers de la drogue. Plus vers Murnau, ou Nicholas Ray qui, à l'époque, habitait chez moi. » Témoignage sociohistorique, More peut se voir aussi comme une sorte d'étrange documentaire sur l'amour fou et ses ravages..." Telerama "More raconte les dérives toxicomanes conséquentes à une contre-culture qui entame alors (nous sommes en 1969) une rechute dans des formes de décadence et de paranoïa. Le début de la fin pour les hippies. Voilà pour la toile de fond. More, toutefois, ne ressemble à aucun des autres films à sortir alors sur la co-dépendance, ou les impasses de consommations à risque. (...) Ce dont More traite réellement est le nazisme, ou plutôt la persistance de personnalités actives de sa machine en attente d'une action en justice sur le globe, de ce que signifie pour la jeunesse de vivre dans un monde où la dénazification n'a pas pleinement été réalisée." Dvd Classik "En traitant dans son film du mouvement hippie en ces années 1968-1969, Schroeder faisait preuve d'un avant-gardisme assez exceptionnel, car ce mouvement en France n'en était alors qu'à ses balbutiements, contrairement aux États-Unis où il s'était développé depuis plusieurs années. Ce décalage français n'est d'ailleurs pas surprenant. Car il ne faut jamais oublier que notre beau pays, dans son désir constant de vouloir se conformer au modèle américain (depuis fin 1945, en gros), se planta souvent de timing en ayant toujours un train de retard par rapport à son modèle sociétal tant désiré. Ainsi, alors qu'aux USA l'ère des beatniks de la fin des fifties avait fait place dès 1965 à celle des hippies, en France nous en étions encore, en cette fin des sixties, juste à la fin de la période beatnik, décalage oblige. C'est donc les premiers hippies français que l'on voit dans More, captés par la caméra en temps réel, et même plus vrais que nature puisque tous les figurants ou seconds-rôles faisaient partie de la faune qui squattait dans les quartiers branchés du Paris de l'époque, et que la caméra aérienne de Schroeder a su capter. Rien à voir donc avec une quelconque reconstitution un peu bidon comme le 7ème Art en proposera tant dans les années suivantes, de Georges Lautner et ses Quelques messieurs trop Tranquilles à Milos Forman et son Hair tourné en pleine époque post-punk, un comble ! " Une seconde et l'éternité |
Synopsis usuel:
Stefan, un jeune allemand, part en auto-stop à Paris. Il rencontre Charlie, joueur génial et petit escroc, qui l’entraîne dans ses combines. Au cours d’une soirée, Stefan a le coup de foudre pour Estelle, qui doit quitter Paris. Il décide de la rejoindre sur l’île d’Ibiza… |
Sortie ciné : 21 octobre 1969 Box office France: 2 141 534 entrées cinéma |
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