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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Peppermint frappé):
"Saura reste Saura par delà les références et la portée critique, voire politique, de son cinéma, réalisé sous les feux de la censure franquiste. Peppermint frappé est à l'image du breuvage auquel il emprunte son nom : léger et fantaisiste, avec un arrière-goût amer, qui glisse insensiblement de l'euphorie au mal de coeur. C'est une douce folie « visionnaire » saupoudré de régression infantile ; un conte fantastique traversé par la morale conservatrice, le désir inassouvi et envieux, et la frivolité « pop » des années 60." Culture au Poing "La collaboration de Saura avec Geraldine Chaplin à la fin des années 1960 et au début de la décennie suivante s'est soldée par quelques films remarquables, qui ont permis à l'actrice de sortir de l'ombre de son père et à son pygmalion de donner un nouveau souffle à une cinématographie nationale plutôt mal en point à la fin du règne franquiste. Cette histoire lourde de fantasmes, de frustrations et de jalousies constitue ainsi une passerelle assez prodigieuse entre ses influences directes - puisqu'elle est dédiée au maître de la transgression Luis Buñuel - et les films qui allaient à leur tour s'en inspirer, comme les derniers thrillers malsains de Pedro Almodovar." Critique Film "Peppermint frappé croise l'observation de la bourgeoisie espagnole, encore empêtrée dans sa religiosité et ses frustrations, et un sens du merveilleux, « surréaliste » et pulsionnel, où peut se lire entre autres l'influence de Buñuel (le film lui est dédié)." Culture au Poing "Carlos Saura écrit déjà dans Peppermint frappé la chronique d'une société espagnole isolée dans sa vieillerie. Chronique sombre et surprenante, qu'il explorera avec plus d'aplomb, et moins de révérence envers des figures paternelles qu'il aura enfin dépassées, notamment dans Cría Cuervos (...)." Critikat "Peignant les frustrations d'une bourgeoisie libérale aliénée par le régime franquiste, (...) Saura maîtrise l'art de l'ellipse pour d'évidentes raisons politiques mais aussi esthétiques, et lance un pavé dans la mare (alors moribonde) du cinéma espagnol. Si les thèmes de la dualité et de la mort peuvent aussi sembler hitchcockiens (Geraldine Chaplin en variante de Kim Novak dans Vertigo), ils inaugurent une constante dans la filmographie de Saura, dont le sommet sera Cría cuervos (1976). Même si l'oeuvre laisse un peu sur sa faim, elle séduit dans de multiples séquences (...). Elle apparaît aussi comme l'archétype du film daté (dans le bon sens du terme) : quelque part entre Blow up et Cul-de-sac, un je-ne-sais-quoi de délicieusement sixties distille un charme instantané." Avoir Alire "Dédié à Luis Buñuel, truffé d'emprunts au Mépris et à Antonioni, Peppermint frappé témoigne d'influences plus ou moins digérées." Dvd Classik |
Synopsis usuel:
Julián est radiologue à Cuenca. Dans son cabinet, il travaille avec Ana, son assistante, qui est amoureuse de lui. Pablo, un ami d’enfance, ressurgit. Pablo, qui est beaucoup plus pragmatique que Julián, a bien réussi dans la vie. Il est marié à une blonde venue de l’étranger, Elena, qui ressemble à Ana. Pablo commence à se sentir attiré par Ana. Comme Julián ne peut pas séduire la femme de Pablo, il commence à s’intéresser à Ana… |
Sortie ciné : 18 février 2015 |
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