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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Polyester):
"John Waters épingle les travers de la middle class américaine et l'hypocrisie des valeurs morales US en martyrisant un travesti obèse. Même s'il ne s'impose pas comme le plus réussi, Polyester est un film clé dans la filmographie de John Waters. Pour la première fois, le pape du cinéma trash underground de Baltimore envisage de faire un film grand public. A 34 ans, il met en veilleuse certaines outrances dont Pink Flamingos (1972) constitue l'apogée scato. Le Ed Wood du dégueulis veut faire dans le drame. Et il confie pour la première fois à son acteur fétiche, l'horrifique travesti obèse Divine, un rôle “sérieux” : une femme martyrisée." Les Inrocks - Luc Arbona "[avec son précédent film Desperate Living] John Waters avait atteint les limites qu'il s'était fixées, et il revient en ce début des années 80 avec Polyester, un film à l'apparence plus sage qui prend l'allure proprette du soap opera, genre télévisuel qui fait florès aux États-Unis. Cependant, l'indécrottable trublion qu'il est ne peut se résoudre à réaliser un film sérieux et gentillet. (...) Polyester demeure avant tout une comédie débridée qui ose toutes les folies. La comédie trash du début laisse place, en cours de récit, à une belle romance de pacotille entre Francine et Todd (ralentis pompeux à l'appui)." Tortillapolis "Polyester est un peu un film de transition dans l'oeuvre de John Waters. Il se situe entre Desperate Living (1977) et Hairspray (1988). C'est-à-dire qu'il est à la charnière de sa veine underground et d'un ton de comédie indépendante davantage grand public, dont l'aboutissement stylistique sera le réjouissant Cry-Baby (1990). On trouve dans Polyester tous les signes de sa réputation de petit maître sulfureux et allumé : le sens du dérisoire (la pathologie du fils), le scatologique, le côté potache, et la représentation de l'anormalité physique, prenant notamment ici l'allure de personnages édentés ou de chevaliers servants difformes, dignes précurseurs de la Délit-de-Faciès (« Hatchet-Face ») de Cry-Baby. Le film est un pavé dans la mare du politiquement correct et de l'« american way of life », Waters dégainant avec jubilation contre l'ordre moral : grenouilles de bénitier, commandos anti-avortement, ligues de vertu et réacs en tous genres en prennent pour leur grade." Avoir Alire "Polyester est peut-être le premier film du dandy de l'outrance à destination d'un plus large public, qui met en berne la scatologie de Pink Flamingos et l'obscénité cocasse de Female Trouble. Il n'en est pas moins trash pour autant, la vulgarité s'étant déplacée du visuel au verbal. Le cinéaste quitte les marges de ses précédents films pour aller percer le politiquement correct en son coeur, l'attaquer sur son propre territoire : la famille." Critikat "Après avoir été remis à l'honneur au Festival de Cannes en 2014 (...), le cultissime Polyester de John Waters ressort le 28 février 2015 sur les écrans dans sa version originale en odorama. Petit rappel de l'odorama, technique inventée en 1981 par le réalisateur pour son film : une petite carte, donnée au spectateur en même temps que son ticket, invite son propriétaire à gratter des pastilles numérotées à des moments signalés dans le film, dégageant des odeurs correspondantes à la situation. Si certaines effluves sont très agréables (rose, pizza, ...) d'autres chatouilleront un peu plus violemment les narines compte tenu du sujet du film." Paris fait son cinéma "En 1997, John Waters reçoit un prix pour lensemble de sa carrière au Festival du Film Américain de Deauville. Une reconnaissance tardive pour un génie du septième art, un fils de Russ Meyer et de Federico Fellini. Il a inventé le film nauséabond en odorat, Polyester, a fait manger de la merde à une poupée Barbie poilue dans Pink Flamingos, a filmé la première mère de famille américaine psychotique dans Serial Mother. Bref, il a mis à feu et à sang la morale de l'establishment hollywoodien par des farces potaches dans lesquelles l'amour ne triomphe pas toujours, des petites fables trash sur des marginaux jusqu'alors absents des écrans de ciné." Film de Culte |
Synopsis usuel:
Les aventures odorantes d’une famille peu reluisante : maman est alcoolique, papa gère un cinéma porno, le fils est un écraseur d’orteils qui sniffe de la colle, et la fille est une nymphomane ! La rencontre de maman avec un play-boy sur le retour va bousculer l’équilibre précaire de cette charmante famille… |
Sortie ciné : 28 février 2015 |
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