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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd L'Appât):
"L'Appât est l'un des plus beaux westerns de tous les temps; c'est aussi beaucoup plus qu'un western." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "L'Appât est un western qui bouscule les codes du genre. (...) L'intrigue permet à Anthony Mann de placer son film entièrement en extérieurs (on ne voit pas une seule maison) dans des décors somptueux qui tranchent avec la noirceur des sentiments mis en relief tout en ayant en commun avec eux une certaine dureté : ce sont des paysages montagneux impressionnants, parfois même hostiles. Une autre originalité de L'Appât est de n'avoir que cinq personnages, cinq individualités au tempérament très marqué qui se côtoient avec rudesse et non sans heurt. Le fait de prendre des acteurs en dehors de la sphère habituelle du western permet à Anthony Mann de donner une substance peu courante à ses personnages. Le déroulement du récit est remarquable et comporte très peu de temps mort, en tout cas aucun moment faible. La photographie est très belle, les cadrages utilisant souvent la verticalité, celle des grands arbres ou des parois rocheuses, pour durcir encore les sentiments." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Le regard fatigué, James Stewart dévoile l'errance pathétique d'un homme en proie à d'inavouables tourments personnels. Par-delà son cynisme apparent et son agressivité désenchantée sourd pourtant une superbe humanité." Telerama "Puisqu'il s'agit d'un âpre huis clos dans des grands espaces, il ne faudrait pas oublier le sixième personnage du film, presque aussi important que ceux de chair et de sang qui le traversent : les Rocky Mountains, ce cadre sauvage, aéré et somptueux, cette nature omniprésente au sein de laquelle nous voyons se déchirer ces antihéros et qui peut se révéler menaçante et insidieuse." Dvd Classik "L'Appât est un grand classique du western." Il a osé "L'Appât est une date (au sein de l'histoire du Western) : la question de l'identification aux personnages s'y trouve bouleversée. La modernité du film ne consiste pas en l'éradication pure et simple du héros, mais dans le fait que l'identification n'est plus évidente. Le spectateur est amené à se poser des questions sur son rapport aux personnages, autrefois inconscient." Art Cinéma "L'Appât est une sorte de huis clos en plein air, lors duquel les hommes révèlent ce qu'ils ont de pire en eux. (...) C'est la singularité du film et aussi sa limite. Car il est impossible de ressentir la moindre empathie pour les personnages. Même James Stewart - sobre et fermement dirigé - n'est qu'un individu faible et geignard, rejetant sur les autres l'échec de sa vie. Seule Janet Leigh, sauvageonne forte-tête a la force de garder son humanité. Bien dialogué, le scénario manque de péripéties pour réellement passionner, malgré l'intrusion un peu artificielle d'une attaque d'Indiens et on se surprend parfois à trouver ces 91 minutes longuettes. Reste que l'image est magnifique, que Robert Ryan est très étonnant dans le rôle du bandit ligoté : hirsute, pervers, on ne l'avait jamais vu dans cet emploi. Ralph Meeker est excellent en ex-officier dégradé, prêt à toutes les trahisons et Millard Mitchell fait une amusante imitation de Walter Brennan, en vieux prospecteur poissard. L'Appât est un bon western, même s'il est en deçà du souvenir qu'on pouvait en avoir. Mais ne serait-ce que pour le plaisir rare de voir ‘Jimmy' qui ne bégaie pas une seule fois de tout le film et pour la coupe « garçonne » de Janet, on y trouve tout de même largement son compte." Le Blog du West |
Synopsis usuel:
Howard Kemp, un homme taciturne et violent, se met en chasse du meurtrier Ben Vandergroat afin de toucher la prime de 5.000 $. Il croise la route d'un vieux prospecteur, Jesse Tate, et un déserteur douteux, Roy Anderson. Lorsqu'ils mettent la main sur Ben, ce dernier cherche à les monter les uns contre les autres pour s'en sortir... |
Sortie ciné : 2 octobre 1953 Box office France: 963 803 entrées cinéma |
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