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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd A cause d'un assassinat):
"Né dans les tourments des années les plus troublées de l'histoire américaine contemporaine, les années 1960-70 (ambiance : assassinats politiques, guerre du Viêt-Nam, menaces sur les libertés individuelles), nourri d'une véritable - et peu commune dans ce pays - inquiétude citoyenne vis-à-vis des institutions, le thriller sous sa forme dite « paranoïaque », jouant sur l'hypothèse de complots de puissances politiques occultes, trouve probablement sa formulation la plus exemplaire dans A cause d'un Assassinat, produit et réalisé en 1973 par celui qui devenait de facto le parrain de ce sous-genre : Alan J. Pakula." Critikat "Formant avec Klute et des Hommes du Président un ensemble qu'il est permis de surnommer la « trilogie de la conspiration », où la recherche d'une vérité souterraine et cachée ouvrait la voie à un hallucinant vertige scénaristique, A cause d'un Assassinat est sans aucun doute l'oeuvre qui aura le mieux formulé cette description d'un hypothétique complot secret et invisible, mis en place par des puissances politiques aussi incertaines qu'occultes. Plus que jamais, mieux que quiconque, Pakula est resté imbattable dans l'approche du non-dit et la mise en scène de l'indicible." Courte Focale "(...) Le non-dit, ce poids infernal du secret et du refus de tout discours, constitue la force terrifiante de The Parallax View dont le titre français d'exploitation soulignait la nature presque mécanique : les auteurs du premier assassinat sont contraints, "à cause" des effets induits par le premier, d'en commettre plusieurs autres sans que l'on sache à quel point ils pourront stopper le mécanisme qu'ils ont mis en branle." Dvd Classik "Tandis que Les Hommes du Président relatait sur le mode journalistique le scandale du Watergate, A cause d'un Assassinat choisit l'option feuilletonesque, presque fantastique. Pakula réussit un film dissonant à l'extrême stylisation de la mise en scène et de la photographie, objet abstrait et désenchanté (...)." Les Inrocks "Deuxième film après Klute (1971) sur la paranoïa. Celui-ci est encore plus abstrait que le premier. Abstrait par son traitement qui commence comme un thriller, et qui bascule en milieu de film en un objet où l'on se pose encore plus de questions que l'on obtient de réponses. Je pense que pour pour bien appréhender le film il faut le voir au moins deux fois. A la première vision on se fait surprendre par cette première partie enlevée avec bagarres, course poursuite, explosion de bateau qui nous mène par le bout du nez vers un film commercial d'action puis qui bascule sans prévenir dans l'étrange, le suspicieux permanent, et l'énigmatique. Si bien que le spectateur dans un certain confort se trouve subitement confronté à des images qu'il ne sait plus lire." Rue du Ciné "Mélange un peu gênant de moments anecdotiques et puissants, A cause d'un Assassinat maîtrise les armes de la dénonciation, mais moins celles du cinéma. Le contraste trop visible entre ses séquences en dessert les parties les plus réussies par une emphase mal amenée. Mais c'est justement cette force de dénonciation qui était l'enjeu et la force du film. Pleinement ancré dans un moment très particulier de l'histoire américaine, parfait contemporain de ce cinéma de l'angoisse des années 1970, Pakula va gratter là où ça fait mal. Il prendra plus encore l'histoire à bras le corps avec son film suivant, Les Hommes du président (1976), en portant à l'écran le scandale encore frais du Watergate." Il était une fois le cinéma |
Synopsis usuel:
Le sénateur libéral Carroll est abattu à Seattle. Meurtre d'un isolé ? Pourquoi des témoins meurent-ils mystérieusement ensuite ? Deux journalistes, Lee Carter et Joe Frady, qui étaient présents, sont sceptiques. Lee est à son tour tuée, Frady mène l'enquête et remonte jusqu'à la Parallax Corporation qui recrute des tueurs. |
Sortie ciné : 16 avril 1975 Box office France: 108 617 entrées cinéma |
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