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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray The Assassin):
"Hou Hsiao-hsien effectue son grand retour avec ce film d'action historique fidèle à son style contemplatif, et interprété par la magnifique Shu Qi." Avoir Alire "On était sans nouvelles de Hou Hsiao-hsien depuis presque une décennie. Le chef de file de la nouvelle vague taïwanaise, qui s'était distingué à partir des années 1980 (...) nous manquait. Pour la première fois de sa carrière, il s'attaque à un genre prisé, le wu xia pian, film de chevalerie, de sabre et d'art martial, qu'il épure de manière radicale. Autant prévenir : les amateurs de kung-fu et d'assauts chorégraphiés au sabre seront déçus. Mais les rares duels suscitent, néanmoins, le ravissement, tant ils sont ciselés avec grâce. Ils servent une petite histoire dans la grande, une sorte de chronique de la Chine du 9ème siècle, au temps de la dynastie Tang." Telerama "Une rumeur persistante évoquait un film expérimental à l'intrigue incompréhensible et dénué d'action. C'est totalement faux et The Assassin contient des combats martiaux chorégraphiés et relayés par des effets spéciaux invisibles qui sidèrent par leur vitesse et leur concision (...)." Arte "Dans la Chine du 9ème siècle, une sublime guerrière a pour mission de tuer son ancien amant. Entre tragédie et arts martiaux, du cinéma beau comme la foudre." Les Inrocks "The Assassin est un monument cinématographique, aussi inaccessible et radical qu'exceptionnel." Le Blog du Cinéma - Georgeslechameau "La mise en scène (qui a remporté le prix dédié au festival de Cannes) est proprement monstrueuse. Beaucoup de choses la composent ! Le rendu esthétique n'en est par exemple, qu'UNE facette. The Assassin utilise tous les ingrédients propres au Wu Xia Pian – décors riches, grandioses et fastes, costumes colorés typiques, environnement naturels variés, combats « aériens »... Mais la différence est la façon de filmer de Hou Hsia Hsien. Le réalisateur impose un rythme ultra-hypnotique (que certains pourront qualifier d'ultra-lent ? ) où la caméra n'accompagne pas l'action mais au contraire, prend de la distance et se fige. Mais loin de donner au film un aspect froid, cela lui confère une aura envoûtante singulière... Comme un documentaire qui serait particulièrement sensible à certaines choses... Des paysages, des expressions, des décisions, des actions. C'est pour moi, une posture complètement inédite et originale pour du wu xia pian, ou même pour du cinéma d'action." Le Blog du Cinéma - Georgeslechameau "Récit sibyllin, combats désamorcés, et si le vrai sujet de cette tragédie était la part insaisissable de la vie ? (...) The Assassin, première incursion du maître taïwanais dans le film d'action, est une pépite." L'Express "On le sait depuis une bonne dizaine de films : Hou travaille sa mise en scène comme un peintre en train d'exécuter un geste calligraphique sur une toile de papier. Tout est dans la caresse du mouvement, dans la composition hyper-pointilleuse des cadres, dans la texture flamboyante des décors et des costumes. Cela suffit en soi à nous immerger totalement dans cette Chine ancestrale, marquée par des dissidences politiques et des enjeux amoureux plus complexes qu'ils n'en ont l'air. En cela, The Assassin s'impose comme une performance plastique de tout premier ordre, ce que le Prix de la mise en scène glané au dernier festival de Cannes aura très justement récompensé. Là où ça se gâte, c'est dans la narration, tellement surchargée d'ellipses qu'on y sent presque un désintérêt de la part du cinéaste." Abus de Ciné - Guillaume Gas "(...) Hou Hsiao Hsien redéfinit son style. Un travail sur le cadre insensé - la photographie de Mark Lee Ping Bing est un hommage à la peinture chinoise -, un écoulement du temps qui fait de chaque scène un formidable tableau vivant, et le peintre Hou, de chercher le mouvement de caméra parfait pour exprimer les sentiments. Apprendre à regarder un plan, à observer le moindre détail, le moindre frémissement - flammes qui vacillent, domestiques qui guettent, tentures qui bougent au gré du vent, oiseaux qui s'arrêtent de chanter. Le maître taïwanais nous impose son rythme narratif, sa manière de voir le monde et le cinéma. Il faut se laisser happer par son incroyable sens de la composition - il multiplie les profondeurs de champ, joue avec les éléments naturels pour évoquer la situation des personnages -, les sens toujours éveillés prêts à saisir la moindre réplique, le moindre regard. Beaucoup de critiques ont trouvé la narration confuse ? Tout est dit, ou dans le texte, ou dans les gestes de chacun, à condition, comme l'héroïne, d'être à la juste distance." Paris Match "Si quelques affrontements émaillent le film, ils sont tout de même peu nombreux et filmés de manière peu immersive. Très peu dialogué The Assassin joue beaucoup sur une symbolique qui échappera souvent à l'Européen de base que je suis, rajoutant à la confusion d'un script qui semble parfois accessoire : certains personnages qui semblent d'ailleurs être primordiaux ne sont que survolés. Ceux qui aiment donc le Cinéma pour entrer dans une histoire qui les transportera pendant deux heures en seront donc pour leurs frais." Ciné Dingue "The Assassin est l'exemple même du film technique, d'un essai artistique, d'un Œuf de Fabergé. (...) faire un beau film, un film élégant et impressionnant, ne fait pas un bon film. (...) The Assassin en oublie son histoire." Ciné Cinéphile "Hou Hsiao-Hsien tente le post-méta-truc langoureux et nous balance une oeuvre cérébrale d'une lenteur de paresseux défoncé au tranquillisant pour calamar géant névrosé par le réchauffement climatique... (...) Perdue entre sa mission et ses sentiments, la guerrière qui dit Nie (c'est comme ça qu'elle s'appelle) va devoir choisir son destin et affronter les ronflements pachydermiques des spectateurs assommés par la prétention dégueulasse qui imprègne la moindre image de ce foutage de gueule auteurisant comme on en voit rarement. Les ambitions formalistes de Hou Hsiao-Hsien sont claires (et hautement estimables). Tenter de transcender le wu xia pian en le fusionnant avec le chambara japonais immortalisé par l'immense Akira Kurosawa. Mais le résultat s'avère catastrophique. The Assassin combine le pire du wu xia pian (du nawak scénaristique dégoulinant de romanesque mielleux) et du chambara (une mise en scène opératique pulvérisant la temporalité pour la métamorphoser en transe mystico-mongolo). La torpeur qui imprègne The Assassin ferait passer l'iconique intro de Il était une Fois dans l'Ouest pour la crise d'épilepsie stroboscopique d'un cocaïnomane défoncé au cristal meth filmée par Danny Boyle ! ! ! Bref, c'est du grand nawak." Daily Mars - Docteur No |
Synopsis usuel:
Chine, 9ème siècle. Alors que la province de Weibo tente de se soustraire à l’autorité impériale, Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée, dans le plus grand secret, aux arts martiaux. Devenue justicière, elle a pour mission de tuer Tian Ji’an, son cousin, ancien amour, et nouveau gouverneur de Weibo. Nie Yinniang va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec « l’ordre des Assassins ». |
Sortie ciné : 9 mars 2016 Box office France: 214 704 entrées cinéma Festival de Cannes 2015 : Prix de la mise en scène. |
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