|
|
|
vod
dvd
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Three times):
"C'était comment l'amour autrefois ? On aimait de la même façon ou non ? Cette interrogation d'enfant ou de philosophe qui nous traverse l'esprit un jour ou l'autre, Hou Hsiao-hsien la met en scène, sans forcément y répondre, en superposant trois histoires à trois époques différentes, 1966, 1911 et 2005, avec le même couple d'acteurs." Telerama "Le 3 histoires, bien que très différentes, se ressemblent dans leur complexité et leurs lots de joies et déceptions. L'idéal n'est jamais atteint, mais toujours fantasmé." Abus de Ciné - Véronique Lopes "Orchestration des sentiments en trois mouvements (allegro, andante, moderato), ces nouveaux temps de Hou Hsiao-hsien sont toujours aussi suspendus entre virtuosité formelle et splendeur mélancolique." Les Inrocks "Les gracieux mouvements qui composent Three Times, déclinent sur trois générations (1966, 1911 et 2005) et trois modes de narration, l'isolement et la lente dissolution d'un couple. Les soubresauts politiques du début du siècle enveloppent la ronde galante des sixties. Un homme et une femme, trois fois réincarnés et interprétés par les mêmes acteurs (les scintillants Shu Qi et Chang Chen) se perdent et se retrouvent dans un dédale de lumières et de missives égarées." Film de Culte "Quelle leçon tirer, en définitive, de ces trois épisodes si magistralement mis en scène ? Celle de la remise sur le métier de certains pans de l'oeuvre de Hou Hsiao Hsien ? Celle de la puissance d'incarnation et de métamorphose des acteurs ? Celle de la subtilité avec laquelle le cinéaste fait entrer en correspondance un état sentimental des lieux et un état politique du monde ? Celle du lien suggéré entre la nature de la mise en scène et le degré de proximité qu'entretient l'auteur avec la réalité mise en scène ? Three Times, c'est un peu tout cela à la fois, avec de surcroît la lecture la plus littérale qu'on puisse faire du film, qui établit, pour chaque époque, la nature du rituel présidant à la seule rencontre qui permet au genre humain de se survivre : celle d'un homme et d'une femme. Un documentaire, si l'on veut, sur la parade nuptiale chez les humains, qui consisterait tantôt à se perdre pour se prendre (1966), tantôt à ne pas se prendre pour ne pas se perdre (1911), tantôt à se prendre pour se perdre (2005). A charge pour le cinéaste, cet anthropologue de la chair, de tenir et de faire tenir ensemble les trois positions." Le Monde - Jacques Mandelbaum "La troisième partie, Le temps de la jeunesse, est sans doute la plus complexe, la plus dense, celle qui demanda le plus d'effort à Hou Hsiao-hsien (il avait, dit-il, presque assez de matière pour en faire un long-métrage). A partir d'un scénario des plus élémentaires (2 jeunes amants trompent leur conjoint respectif), qui donne lieu aux scènes à priori les plus banales (ils flirtent, ils font l'amour, ils s'engueulent, se séparent), Hou Hsiao-hsien réalise un film d'une infinie sensibilité, parcourue de circulations complexes et de convulsions chaotiques, mais laissant toujours cette impression de simplicité et de fluidité propre à chacun de ses films. Preuve, s'il était encore besoin de le prouver depuis Antonioni, qu'on peut réaliser de grands films avec le matériau le plus basique : des hommes, des femmes, des sentiments et un peu de lumière." Objectif Cinéma "Lorsque le réalisateur nous impose une deuxième partie aux dialogues partiels, écrits, et réinvente ainsi le cinéma muet, mais en couleur, on se dit qu'il a cette fois-ci, une mauvaise idée. Car si la photo revêt bien un attrait esthétique, le fond n'est ni touchant ni intéressant, tellement le scénario est inexistant. Devant la maigreur de ces fausses bonnes idées, qu'il se plait à faire durer inutilement, il apparaît alors comme une évidence que le plus connu des réalisateurs de hong kong, se livre une nouvelle fois à un grand « foutage de gueule »." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "Malgré la beauté hypnotique du film, Three Times s'enlise dans le plus grand défaut des cinéastes chinois, taïwanais et coréens contemporains qui, forts de leurs dons d'esthètes et de peintres, demeurent aveugles à leur époque." Critikat |
Synopsis usuel:
Trois époques, trois histoires, 1911, 1966, 2005, incarnées par le même couple de comédiens. Ce conte sentimental évoque ainsi la triple réincarnation d'un amour infini... 1966, Kaohsiung : le temps des amours : Chen tombe amoureux de May, rencontrée dans une salle de billard. Mais il doit partir faire son service militaire. 1911, Dadaocheng : le temps de la liberté : Une courtisane est éprise d'un révolutionnaire qui la néglige, préférant se consacrer à ses activités politiques. 2005, Taipei : le temps de la jeunesse : Jing, jeune chanteuse épileptique, vit une aventure avec une femme, Micky. Employé dans une boutique de photos, Zheng trompe Blue, sa petite amie, avec Jing. |
Sortie ciné : 16 novembre 2005 Box office France: 82 583 entrées cinéma |
|
|