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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie Le Maître de marionnettes):
"Le cinéaste met à nouveau en parallèle les destins privés et l'arrière-plan politique, en utilisant cette fois les mémoires réels d'un vieux montreur de marionnettes, Monsieur Li, qui raconte sa vie en s'adressant parfois directement à la caméra. En alternant plans documentaires, épisodes reconstituant la jeunesse du personnage et spectacles de marionnettes - mise en abyme de l'histoire -, le cinéaste retrace en filigrane la naissance de son pays. Exercice brillant." Les Inrocks "(...) le film pose dès le début son sujet : l'histoire d'un pays ayant vécu sous le joug de la Chine et subissant désormais l'impérialisme culturel et de fait du Japon. La période historique évoquée précède celle de La Cité des Douleurs et correspond à une durée temporelle plus ample. C'est d'abord par les scènes de vrai théâtre et de théâtre de marionnettes que s'incarnent la question de la façon dont un patrimoine culturel peut survivre au cours du temps." Cinémasie - Ordell Robbie "Chiant comme un dimanche pluvieux chez grand-mère. (...) J'ai beau faire des efforts, j'ai vraiment du mal avec HHH. Je n'arrive pas à me passionner pour ses films, ni même à m'intéresser un peu. Il faut dire que ce dernier y met tout son coeur en choisissant volontairement des angles de vue très éloignés de ses personnages ou bien en les plaçant dans des embrasures de portes, ce qui limite le champ de vision du spectateur, afin de proposer un regard détaché et forcément plus objectif sur les évènements. Personnellement, je ressens plutôt ça comme une volonté peut-être inconsciente de ne pas se confronter à l'action en préférant filmer de loin, comme tapis dans l'ombre, en cachette; je ressens plus de la peur que de l'objectivité, peur de révéler au grand jour les faits marquants de l'Histoire de son pays. C'est sans doute pour ça que je n'accroche pas. (...) Pour ma part, je préfère prendre un bon bouquin d'Histoire de Taïwan dans lequel j'en apprendrai 10 fois plus sur ce pays qu'en regardant ce film soporifique et interminable." Cinémasie - Ghost Dog "Mettre la caméra à grande distance des acteurs et du décors, c'est permettre pour le cinéaste au plateau d'être un véritable lieu d'intimité pas parasité par l'artillerie de filmage. Et permettre à une situation de se déployer dans toute sa richesse humaine. Les passages concernant Li Tien Lu et la prostituée (...) nous rappellent le meilleur du cinéma de ses débuts : révéler ce qu'il peut y avoir de riche humainement dans le fait de parler dans une obscurité altérée seulement par un petit éclairage à une femme qu'on désire, dans un petit rituel d'échange de cigarette avec cette dernière, dans un moment où l'on "joue" avec sa partenaire." Cinémasie - Ordell Robbie |
Synopsis usuel:
A travers l’évocation de la vie mouvementée du marionnettiste Li Tien Lu, l'histoire de Taïwan sur trente années depuis la naissance de Li en 1909 et au travers de toute la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à la défaite des Japonais en 1945, qui marqua la fin de cinquante ans d'occupation japonaise a Taïwan. |
Sortie ciné : 8 décembre 1993 Festival de Cannes 1993 : Prix du Jury. |
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