|
|
|
vod
dvd
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Extérieur, nuit):
"Le film ne raconte rien de bien intéressant sur le papier, mais c'est son ton, entre douceur et violence, sa sensualité, son impressionnisme qui en imposent." Les Inrocks - J.B.Morain "Extérieur, Nuit est une déambulation noctambule où, comme ses personnages, Jacques Bral semble succomber à l'ivresse cotonneuse et cafardeuse de la nuit. Invitation au voyage sans destination, film d'atmosphère brut et totalement libre, il offre une émotion peu commune." Telerama "Extérieur, Nuit bénéficie d'un culte plutôt tacite de la part de ceux qui l'ont vu à sa sortie en 1980. Ils craignaient, il faut bien le dire, de le revoir, de le trouver vieilli – à moins qu'il ne s'agît plutôt de se trouver soi-même vieilli en sa présence. Alors oui, il a vieilli, bellement vieilli, Extérieur, Nuit, et n'a rien perdu de son incandescence. D'abord, on retrouve, sans nostalgie, cette ambiance urbaine atroce, typique de la fin des années 1970, avec un Paris by night blafard, dont les réverbères dispensaient une lumière jaunâtre (magnifique travail de Pierre-William Glenn). A l'époque, un saxophone insupportable et pleurnichard s'immisçait dans toutes les BO, et il est là aussi. (...)" Les Inrocks - J.B.Morain "C'est un de ces longs-métrages qui ne rentrent pas dans les filmographies officielles recensant les cinéastes qu'il faut nécessairement aduler et les oeuvres qu'il faut avoir vues. Si le film n'était pas ressorti en salles l'année dernière en version remastérisée, obtenu de bonnes critiques et fait quelques entrées, Extérieur, Nuit serait sans doute resté au rang de vague souvenir dans la mémoire de cinéphiles avisés. Cela aurait été bien dommage, car le film est d'importance. Extérieur, Nuit est à la fois l'héritier de la Nouvelle Vague, et son testament. L'héritage est partout présent, des dialogues sous forme de sentences (« la vie est formidable, dommage qu'on ne soit pas à la hauteur »), à la photo virtuose de Pierre-William Glenn, domptant comme rarement la caméra 16 mm." Critikat "On a dit et redit que Mai 68 n'avait pas engendré de films en phase avec l'époque. Dans les décennies qui suivirent, les manifs, grèves, débats, mais aussi l'empreinte laissée sur la société française ont néanmoins inspiré des oeuvres mineures, aux héros hantés par le désenchantement, le désarroi de ne pas vivre dans un monde conforme à leurs désirs, voire habités par l'espoir de bousculer les moeurs. Quelque peu oubliés, ces films, plus psychologiques que politiques, ont été un temps ce que l'on appelle "cultes" pour un public trop restreint." Le Monde "On ne peut pas dire que j'ai été emballé par le film. Heureusement que le trio d'acteurs (Lanvin-Dussollier-Boisson) est superbe. Malheureusement Jacques Bral n'a pas grand chose à nous narrer autre que l'errance de trois personnages dans un Paris plutôt nocturne. Le film tourne rapidement en rond." Rue du Ciné |
Synopsis usuel:
Après avoir rompu avec un passé fait de conventions, Léo, jeune musicien de jazz, s’installe provisoirement chez Bony, un camarade écrivain en mal d’éditeur. Tous deux font connaissance de Cora, jeune femme marginale et solitaire qui conduit un taxi dans les rues de la capitale. Fille surprenante qui sort ses griffes à la moindre occasion et passe en mode séduction quand on s’y attend le moins. |
Sortie ciné : 10 septembre 1980 Box office France: 283 651 entrées cinéma |
|
|