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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Aux abois):
"Le cinéma français tourne en rond ? On peut, pour s'en dissuader, voir Aux Abois, où l'on ne trouvera rien de déjà vu, ni même de familier. Les adaptations de Tristan Bernard (auteur du roman éponyme) n'encombrent pas les salles. (...) C'est aussi le premier vrai rôle, et garanti sans grimaces, du comique Elie Semoun (...)." Telerama - Louis Guichard "Aux Abois est une cavale existentielle qui révèle Elie Semoun." Libération "Il fallait y penser, mais surtout il fallait oser. Élie Semoun, tête d'affiche d'un film sur la cavale d'un meurtrier à la petite semaine ? Difficile de l'imaginer lorsque l'on pense à ses spectacles, sa collaboration avec Dieudonné, ou encore à ses précédents rôles dans des nanars en tous genres et films d'auteur ratés. Et pourtant, l'audace de Philippe Collin s'avère sacrément payante. Aux Abois est une réussite pour le moins singulière." Critikat "Aux Abois vaut en premier lieu pour la performance de son acteur principal, qui squatte chacun des plans de cette très sombre histoire. Élie Semoun a beau jurer ne pas avoir voulu faire son Tchao Pantin [un rôle dramatique pour l'humoriste Coluche], on y pense." Avoir Alire "La manière dont Elie Semoun distille subtilement un jeu finement burlesque dans la gravité réelle de son personnage, et celle dont Philippe Collin joue avec l'image publique de son acteur sont pour beaucoup dans la réussite de l'ensemble. Juste après le meurtre, la femme de ménage, décontenancée par l'attitude de son employeur, lui lance : "Vous êtes drôle, vous", ce à quoi Paul/Semoun répond, très sombre, "oui, je sais...", puis, se souriant à lui-même : "Je sais, je sais, je suis drôle."" Le Monde - Isabelle Regnier "Adapter au cinéma une oeuvre littéraire est un pari risqué. Il repose sur un glissement de point de vue par lequel le cinéaste, ponctionnant le texte, s'affranchit de la forme originale et impose l'image comme une nécessité. (...) Philippe Collin donne vie, à travers un système de conventions complexe dans lequel le plus petit détail est ciselé à la perfection, à un univers autonome, doté de règles propres, à l'intérieur duquel la fiction se déploie sans entraves." Le Monde - Isabelle Regnier "La nonchalance et l'indifférence qui caractérisent ce genre de personnage flegmatique n'est pas facile à traduire à l'écran. (...) le style neutre et distancié de Philippe Collin ne fait rien non plus pour rendre le parcours du protagoniste plus intéressant. La reconstitution de l'époque est certes assez dépaysante et l'interprétation sobre d'Elie Semoun correspond parfaitement au rôle presque neutre. Mais il manque la petite étincelle de folie - qu'elle soit meurtrière ou formelle, peu importe - qui donnerait un aspect exceptionnel à ce film bien trop sage." Mulderville |
Synopsis usuel:
Paris, à la fin des années 50, Paul Duméry, ancien assureur frisant la quarantaine, vivote au jour le jour, plongé dans une situation financière désespérée. En dernière extrémité, il accepte de rencontrer Sarrebry, un prêteur usurier que lui a présenté son copain Daubelle. La veille du rendez-vous, Paul se lance un défi : aller au bureau de Sarrebry avec un marteau en poche, sans trop savoir pourquoi et surtout pas commettre un crime, lui qui n’a jamais volé quoi que ce soit… Pourtant, le lendemain, il assomme mortellement l’usurier et lui dérobe une grosse somme d’argent. Paul est désormais un assassin en cavale… |
Sortie ciné : 21 septembre 2005 Box office France: 18 231 entrées cinéma |
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