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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Le Tombeur de ces dames):
"Idole des cinéphiles français des sixties, ardemment défendu par quelques piliers de cinémathèques, conchié par la critique américaine, Jerry Lewis a longtemps disparu des écrans radar. Il suffit pourtant de revoir ses films pour s'apercevoir que, derrière ce comique grimaçant, il y a un extraordinaire sens du gag et du rythme. Dans Le Tombeur de ces Dames, notre homme est à l'apogée de son talent." L'Obs "Les nombreux rôles féminins du Tombeur de ces Dames sont truculents, de sorte qu'on a pu traiter Jerry Lewis de “misogyne”. Pourquoi ? Les actrices sont heureuses d'avoir des scènes comiques, et ici elles sont pimpantes et rigolotes, parfois même plus amusantes que lui. N'est-ce pas à mettre à son crédit ? Un clown blanc peut se cacher sous l'auguste." Les Inrocks - Michel Chion "On peut pincer le nez devant les grimaces et les contorsions de Jerry Lewis. Mais il faut s'incliner - comme la critique française fut la première à le faire - devant son talent de metteur en scène. Même s'il n'a pas la folie ravageuse du Dingue du Palace, sa première réalisation, ce Tombeur a une sacrée gueule." Telerama - Guillemette Odicino "Je ne m'en lasse pas, pourtant l'humour de Jerry Lewis est assez répétitif mais j'ai encore tellement ri devant ce film. (...) Bien entendu les gags s'enchaînent, il y en a des drôles et des moins drôles, mais cela ne nous rend pas Herbert moins sympathique. Je suis toujours impressionnée de voir jusqu'où est prêt à aller l'acteur pour faire rire. En tout cas ses mimiques fonctionnent toujours autant et ses films toujours aussi plaisants." Critique Ciné "De la même manière qu'Herbert est maladroit et malade (au sens psychanalytique), les gags de Le Tombeur de ces Dames provoquent, et c'est une première, rire et malaise. Nous nous amusons de la gaucherie d'un homme diminué physiquement qui entretient avec les femmes de réels rapports sado-masochistes. Herbert n'est jamais leur égal. Il obéit aveuglément, quitte à se faire traiter en esclave. A diverses reprises, il est humilié et le film s'ouvre sur la plus cruelle des révélations : il est trompé parce qu'il n'est pas un homme. Dans cette pension, Herbert est un objet asexué aux yeux des pensionnaires. (...) En inoculant la maladie et la frustration dans un personnage burlesque, Jerry Lewis va ouvrir la voie à tout un pan de la culture comique américaine dont les suiveurs s'appellent Woody Allen et récemment Jim Carrey (celui-ci faisant signifier sur son visage les nombreuses névroses dont il est la victime démunie ; le thème du double, présent et récurrent chez Lewis, est même le sujet du film Fous d'Irène des Frères Farelly dont Carrey est la figure centrale)." Dvd Classik "Pour narrer cette histoire, Lewis, alors l'acteur le mieux payé d'Hollywood et star absolue de la Paramount, se fait construire un gigantesque décor en coupe de quatre étages et occupant deux plateaux entiers. Il utilise une grue munie d'une extension spéciale pour suivre d'une pièce à l'autre, d'un étage à l'autre, les déplacements de ses personnages. Cette grue portera longtemps le nom de son initiateur. Cet impressionnant décor, constituant à la fois le clou et l'attraction de ce film très étrange, peut être vu comme une gigantesque maison de poupée avec laquelle Lewis s'amuse en cinéaste exigeant. Ce décor témoigne à la fois d'un caprice et d'une réelle mégalomanie. Le contrôle qu'exerce en effet Lewis sur le film est total. Il conjugue les activités de metteur en scène, producteur, auteur et acteur. A travers ce décor monumental, Jerry Lewis l'auteur ressemble à s'y méprendre à son personnage d'enfant gâté." Dvd Classik "Le Tombeur de ces Dames est réputé pour son décor immense d'une pension logeant des femmes, vue en coupe, et la publicité a d'ailleurs été faite sur “le plus grand décor jamais construit”. En fait, il n'ajoute pas grand-chose au film et plombe même deux ou trois scènes. Il est en effet si grand que lorsque Jerry Lewis le filme en entier (il faut bien en justifier la construction), les personnages sont trop loin et il ne se passe plus rien." Les Inrocks - Michel Chion |
Synopsis usuel:
Après avoir été largué pour un autre, Hebert jure de renoncer aux femmes et décide de se trouver un boulot. Mais ce célibataire peu endurci atterrit dans un foyer de jeunes filles où il est engagé comme homme à tout faire… |
Sortie ciné : 4 avril 1962 Box office France: 926 423 entrées cinéma |
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