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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Les Ensorcelés):
"Probablement considéré à juste titre comme le plus grand film de Vincente Minnelli, Les Ensorcelés est surtout une magnifique peinture d'Hollywood : trahison, déchéance et manipulation sont au centre de cet exercice de style d'une grande virtuosité, servi par des acteurs au sommet, Lana Turner en tête." Critikat "Vincente Minelli nous projette au coeur du Hollywood des années 50 où les valeurs de la célébrité et de l'argent l'emportent sur toute valeur éthique. C'est Kirk Douglas qui incarne ce producteur ambitieux et sans scrupules. (...) Cette satire est très révélatrice du milieu du cinéma de cette époque." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Le film de Minnelli fit date dans l'histoire du cinéma. À l'image d'Ève, de Joseph L. Mankiewicz, qui traite de la façon la plus fine du monde du théâtre, Les Ensorcelés constitue l'une des évocations les mieux réussies des moeurs d'Hollwyood." Un certain cinéma ! "« The Bad and The Beautiful », tel est le titre original des Ensorcelés et qui résume parfaitement la sublime et subtile dualité du personnage de Jonathan et du film tout entier. Dualité entre son altruisme apparent et son ambition tueuse et ravageuse dont il est le masque." In The Mood For Cinéma "Le titre français, Les Ensorcelés, est excellent, mettant acteurs, scénariste et réalisateur sous la coupe du personnage principal du producteur. Mais peut-être qu'une traduction [du titre original] Le Mal et la Splendeur rendrait aussi justice à l'idée majeure qui parcourt le film : on ne peut faire un film sans une part d'ombre, de désirs inassouvis, d'imperfections, sans traumatisme puis renonciation... sans l'ombre et la lumière." Ciné Club de Caen "Ce que filme Minnelli magnifiquement - il est un des cinéastes les plus personnels de l'époque -, c'est le rôle prépondérant joué par les producteurs dans le système hollywoodien. Le film devient alors un fascinant jeu de miroirs (...)." Telerama "1950 : coup sur coup, deux films hollywoodiens, All about Eve de Joseph L. Mankiewicz et Sunset Boulevard de Billy Wilder, racontent les coulisses de l'industrie du rêve (Broadway dans le premier, Hollywood dans le second). En dépit d'une construction alambiquée (ils sont tous deux racontés en flash-backs), ce sont deux énormes succès. Deux ans après, Les Ensorcelés de Vincente Minnelli, conçu exactement sur le même principe - les coulisses hollywoodiennes - et le même mode narratif - construction en flash-backs - rafle cinq oscars. Avec le recul du temps, en dépit du génie de Minnelli, du formidable côté documentaire sur Hollywood, Les Ensorcelés n'est manifestement pas à la hauteur des deux films qui le précèdent. Mais tel quel, il reste un pur bonheur." Les Inrocks - Olivier Nicklaus |
Synopsis usuel:
Le producteur Harry Pebbel fait venir dans son bureau Georgia Lorrison, grande vedette de l'écran, Fred Amiel reconnu comme l'un des meilleurs réalisateurs d'Hollywood, et James Lee Bartlow, qui vient d'obtenir le prix Pulitzer pour son dernier roman. Pebbel attend un coup de téléphone de Jonathan Shields, qui se trouve en Europe. A ce nom, chacun se souvient de son passé et de sa rencontre personnelle avec Jonathan Shields. Fred Amiel a fait ses débuts de cinéaste avec Jonathan. Ce furent des temps difficiles, mais pleins d'enthousiasme. Pourtant Jonathan a sacrifié son ami Fred, en confiant à un autre la réalisation d'un projet qui lui tenait particulièrement à cœur. Jonathan a fait de Georgia une grande actrice, la sauvant de la déchéance. Mais il l'a trompée en lui faisant croire qu'il l'aimait, comme elle l'aimait, elle! Quant à Bartlow, Jonathan est indirectement responsable de la mort de sa femme. L'avion dans lequel elle s'était envolée avec Gaucho, chargé de " l'occuper", s'est écrasé. Puis Shields a mis lui-même en scène un film. Il l'a raté et, ruiné, est parti. Pebbel leur propose de travailler de nouveau avec lui. Ils refusent, puis " ensorcelés " écoutent au téléphone la voix de Jonathan Shields. |
Les Ensorcelés est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 8 avril 1953 Box office France: 461 998 entrées cinéma 5 Oscars en 1953: Meilleure actrice dans un second rôle (Gloria Grahame), Meilleur scénario, Meilleur photo noir et blanc, Meilleurs décors noir et blanc, Meilleurs costumes noir et blanc |
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