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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Derrière le miroir):
"Derrière le Miroir nous introduit derrière les apparences d'une famille américaine moyenne pour critiquer l'American Way of Life. La maladie d'Ed Avery qui vient semer le trouble dans le foyer ne constitue finalement qu'un prétexte pour attaquer cette Amérique des années 50." Il était une fois le cinéma "Le thème de la double personnalité est (...) un puissant révélateur des frustrations et des pulsions violentes et autodestructrices de l'homme moderne. (...) Inspiré par un article sur les dangers de la cortisone paru dans le New Yorker, cette charge contre la famille dominée par une figure patriarcale ne fut pas du goût de tous dans l'Amérique conservatrice des années cinquante. Nicholas Ray voulait montrer qu'il faut se méfier des miracles de la médecine : la cortisone ne rend pas James Mason fou, elle révèle seulement sa folie." Telerama - Jérôme Lachasse "Au-delà des risques générés par de nouvelles substances médicamenteuses, le sujet est surtout l'American Way of Life en tant que modèle. Au début du film, ce professeur fait tout pour y parvenir, allant jusqu'à cumuler deux emplois pour en avoir les moyens. La cortisone, présentée ici comme une drogue, devient un déclencheur et il se livre alors à une véritable entreprise de démolition de tous ses idéaux qu'il voit sous leur vrai jour. Il attaque également d'autres fondements de la société : l'éducation, la religion. Le problème est qu'il ne s'arrête plus : intransigeant, égocentrique, il sombre dans une folie fanatique à tel point que, finalement, le film pourrait être lu dans les deux sens (« les valeurs américaines sont normatives » vs « le rejet des valeurs américaines mène à la folie »)..." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Sèchement centré sur la transformation de cet homme en drogué despotique, le film ouvre, à partir d'un cas précis, un angle de vue d'une impressionnante ampleur sur la société américaine et ses modèles. Là est tout le talent de Ray, dans cette force de projection, la pureté et la fulgurance de ses lignes." Les Inrocks - Amélie Dubois "On ne saurait aussi oublier le jeu brillant de James Mason (également producteur du film), un des plus grands acteurs que le cinéma ait compté, son élégance folle, l'intensité de son regard noir et une voix à vous damner, tantôt caressante, tantôt grondante comme le tonnerre quand il s'agit d'affirmer l'une des répliques les plus gonflées que l'on n'ait jamais entendue, le terrifiant et savoureux : “God was wrong ! ”" Les Inrocks - Amélie Dubois "Lorsque le film sort sur les écrans américains en août 1956, il ne rencontre pas son public. L'échec commercial est cuisant alors qu'il jouit d'une excellente critique. Aujourd'hui encore, Derrière le Miroir est considéré, à juste titre, comme l'un des projets les plus ambitieux et les plus aboutis du cinéaste aux côtés La Fureur de vivre (1955) ou Johny Guitar (1954). De nos jours, rares sont les cinéastes et les producteurs capables de dresser une telle critique du modèle social occidental : Lars Von Trier, Laurent Cantet ou Todd Haynes se battent pour réaliser et populariser leurs drames, tandis que d'autres (Alexander Payne, Sam Mendes, John Waters) choisissent la voie "aisée" de la comédie pour passer notre société au vitriol... Aujourd'hui, il s'agit donc de se demander si les drames sociaux tel que les concevaient Douglas Sirk ou Nicholas Ray ont encore un avenir dans le cinéma ? En attendant une réponse à cette question, le cinéma de Nicholas Ray demeure un passionnant terrain de réflexion" Dvd Classik |
Synopsis usuel:
A la suite de plusieurs malaises, Ed Avery entre à l’hôpital pour y subir plusieurs examens. Les médecins diagnostiquent une maladie mortelle, et proposent à Ed un nouveau médicament, la cortisone. Si les premiers résultats sont bénéfiques, peu à peu des effets secondaires semblent affecter son comportement. Ed, repoussant toutes ses limites, se met à terroriser sa femme et son fils, et sombre lentement dans la folie. |
Sortie ciné : 13 février 1957 |
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