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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Alphaville):
"Alphaville ne propose rien de moins qu'un film d'anticipation qui fait de la poésie un élément indispensable à la survie." Critikat "Chargé d'une urgence palpable, Alphaville exprime avec force les craintes de son créateur face à une utilisation aveugle de la technologie de même qu'à la disparition des sentiments. Dans une scène centrale du film, on exécute des ennemis du régime accusés d'avoir agis de façon illogique au cours d'une cérémonie presque théâtrale orchestrée pour divertir l'élite." Panorama Cinéma "Film noir d'un autre temps, Alphaville est aussi un film de science-fiction d'une autre dimension, car il n'y a aucuns effets spéciaux. Il en est de même pour certains films de cette époque, comme THX 1138, mais ces films ont privilégié des décors. Et les décors de Godard ? C'est Paris. Le réalisateur suisse a beaucoup de ressources et a décidé de filmer Paris, comme on ne l'avait jamais fait et comme on ne le fera plus jamais." Celluloïdz "Alphaville, film d'anticipation réalisé en1965, est situé dans une dictature technocrate parente de celle du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (qui sera porté à l'écran l'année suivante par François Truffaut), qui donne peut être plus de frissons aujourd'hui qu'au moment de sa sortie tant la vision qui s'y déploie résonne avec l'état du monde actuel." Isabelle Regnier "Quelques mois avant Pierrot le fou, Godard réalise ce faux film de série B, véritable célébration du langage comme unique clé de la liberté. (...) Que devient le langage sans la poésie ? Qu'est-ce que le langage et la poésie sans l'amour ? Godard raconte des fables et ouvre grand les portes de la tête. Le couloir semble infini." Les Inrocks "Alphaville est un peu le Playtime de Jean-Luc Godard, avec Lemmy Caution en très sombre Hulot, ouvrant des portes avec rage. On y voit moins la peur du futur que la mélancolie du présent." Telerama "C'est sous la plume de l'écrivain britannique Peter Cheyney que naîtra en 1936 le personnage de Lemmy Caution. Inspecteur du FBI désabusé et énergique, Caution apportera la célébrité à son créateur et connaîtra treize aventures au format papier (romans et nouvelles). Il faudra attendre 1952 pour que le personnage prenne enfin vie sur grand écran. (...) L'année suivante, le personnage trouve celui qui deviendra son incarnation au cinéma durant presque quarante années, Eddie Constantine. (...) Eddie Constantine deviendra dès lors indissociable de son personnage, et ce durant quatorze films." Devil Dead "Le film s'est construit sur une imposture puisque Godard a fourni à son producteur André Michelin un faux scénario rédigé par son assistant Charles Bitsch et inspiré par les romans de la série Lemmy Caution. Le scénario en question n'avait pas le moindre rapport avec ce qui a été tourné ensuite, il s'agissait juste de rassurer le producteur et surtout les financiers allemands du film, lesquels ont, après leur premier visionnage, réclamé à Michelin un remboursement des sommes versés en à-valoir sur l'achat du film. Ce n'est pas la seule imposture d'ailleurs, puisque comme le dit László Szabó (qui interprète ici l'ingénieur en chef), les acteurs de Godard ne comprennent dans quel film ils ont tourné qu'au moment de la projection. C'est le cas d'Eddie Constantine dans Alphaville, si l'on en croit les témoignages des assistants de Godard interviewés sur le DVD édité par les Cahiers du Cinéma. Constantine n'en a pas voulu à Godard d'avoir sabordé Lemmy Caution au cinéma avec un film inattendu (...)." Le dernier des Blogs |
Synopsis usuel:
Dans une époque postérieure aux années 1960, les autorités des "pays extérieurs" envoient le célèbre agent secret Lemmy Caution en mission à Alphaville, une cité désincarnée, éloignée de quelques années-lumière de la Terre. Caution est chargé de neutraliser le professeur von Braun, despote d'Alphaville, qui y a aboli les sentiments humains. Un ordinateur, Alpha 60, régit toute la ville. Un message de Dickson, un ex-agent secret, ordonne à Lemmy de "détruire Alpha 60 et de sauver ceux qui pleurent". Mais ce dernier est enlevé, interrogé par Alpha 60 et condamné à mort… |
Alphaville est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 5 mai 1965 |
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