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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Un nommé Cable Hogue):
"Un nommé Cable Hogue est le film le plus atypique de Sam Peckinpah : à rebrousse-poil de la rage destructrice qui anime la majeure partie de son œuvre, il réalisait là une comédie burlesque débridée, assez grasse, mais surtout aux atours étonnamment bienveillants, comme s'il avait subitement décidé de se départir un moment de son implacabilité et de se laisser aller à jouir en optimiste." Critikat "Au regard de la filmographie de Sam Peckinpah, on se dit que l'humour n'y a pas vraiment droit de citer. Et bien on se trompe lourdement. Peckinpah parvient toujours à instiller une dose d'humour à ses films. Bien sûr, il n'a jamais pu briguer le statut de roi de la gaudriole néanmoins, il sait décrisper les mâchoires à l'occasion, souvent de manière inattendue et dans des climats qui ne s'y prêtent pas toujours. Plus que des bouffées d'oxygène, ces petites touches d'humour constituent de véritables moments de vie. Après La Horde sauvage, film à la violence exacerbée et à la tonalité sombre, Sam Peckinpah nous revient avec un film beaucoup plus léger bien qu'en droite ligne avec ses oeuvres précédentes." Tortillapolis "Le regard libidineux de Cable, rivé sur la poitrine de Hildy, lui fait voir ses seins partout où qu'il pose son regard. Au service de la comédie et prenant le contrepied de ses fameux ralentis, la caméra accélère lorsque Hildy arrive et que Cable range ainsi la maison en 3 secondes ! " Les Toiles Sauvages "Ce qui ressort immédiatement après la vision de ce western pittoresque est le rapport qu'entretient ce dernier entre mythologie de l'Ouest et l'époque contestataire et libertaire qui l'a vu naître. Avec ce film qu'il est malaisé de définir au premier abord, et qui surprend constamment par ses changements de ton, Peckinpah réussit à décliner ses thèmes habituels (déclin des valeurs anciennes, nostalgie du temps qui passe, violence extrême des rapports sociaux, romantisme meurtri, sursaut moral de ses antihéros en quête de rédemption, amour du petit peuple, et opposition forte entre individualisme et communautés) avec les idées défendues en cette fin des années 1960 : libération des mœurs, célébration de la sexualité et quête du bonheur." Dvd Classik "Ce drôle de film oscille entre plusieurs genres et registres, dépeignant des personnages attachants et en fin de compte profondément humains." Les Toiles Sauvages "La Warner a détesté ce film ne correspondant pas à l' « image » de Peckinpah, et l'a très mal distribué. C'était parait-il le préféré du réalisateur. Si pour moi ce n'est pas son chef d'œuvre, je le trouve néanmoins profondément touchant, car il sonne comme le témoignage d'un homme, dévoré par ses démons et ses interrogations. Bien que l'avenir technologique, symbolisé par une voiture, soit plus que jamais funeste, le cinéaste semble néanmoins apaisé, pour un temps." Les Toiles Sauvages "Cette fois, Sam Peckinpah n'utilise pas une débauche de violence pour montrer ce monde finissant, à l'aube d'un changement de civilisation, non, il utilise l'humour : Un nommé Cable Hogue est en fait une comédie, ce qui est assez rare pour un western. Cependant, malgré une solide construction de scénario et un déroulement parfait, le film peine à intéresser et l'humour, somme toute assez épars, ne suffit pas à relever l'ensemble. Le film est toutefois généralement assez bien estimé." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Le film traîne un peu par moments, c'est vrai, mais il pose un regard mélancolique et attachant sur l'être humain, constamment inconstant (...)." Telerama |
Synopsis usuel:
Début du siècle dernier, Cable Hogue, prospecteur dans l’Ouest américain, est abandonné par ses deux associés, dépouillé de tout bien et laissé sans eau au beau milieu du désert. Errant sur cette terre hostile, Hogue découvre une source d’eau non exploitée par les locaux, qui fera par la suite sa fortune. 1908, les années ont passé, l’Ouest a changé, et Hogue attend patiemment le retour de ses anciens associés pour se venger du temps passé… |
Sortie ciné : 12 juin 1970 |
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