Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Les Caprices d'un Fleuve):
"Les Caprices d'un Fleuve est le chef-d'œuvre de Bernard Giraudeau, un film sublime, d’avant le temps du cinéma-marketing, une fresque d’une ambition formelle et thématique rare dans le petit paysage français, l’œuvre d’un humaniste au sens premier du terme."
Paris Match - Yannick Vely
"Le siècle des Lumières face à l'esclavagisme, la découverte de l'Autre, la beauté impassible et mystérieuse de l'Afrique, la douceur et la torpeur de l'exil, la rencontre improbable du tam-tam et du clavecin... Cela fait beaucoup pour un seul film. Trop, diront certains. Ce vaste projet, romanesque et historique, prouve en tout cas que Bernard Giraudeau n'a pas froid aux yeux."
Telerama
"Ici, les premières scènes font craindre le pire. Avec cette histoire d’un gouverneur de Louis XVI exilé de France vers les lointaines contrées africaines, Giraudeau semble en effet emprunter les routes balisées du beau spectacle en costume mâtiné d’un humanisme un rien binaire. Mais le film s’avère être une fable plutôt sombre et mélancolique, et le cinéaste parvient la plupart du temps à échapper aux pièges “qualité France” qui lui tendaient allégrement les bras. Grâce en premier lieu à un faux rythme et à une prédilection pour le contemplatif, il bâtit une fiction à dominante sensuelle et poisseuse où prédominent l’attente et le désarroi intérieur. Inégal et parfois longuet, certes, mais également curieux et erratique."
Les Inrocks - O. de Bruyn
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Synopsis usuel:
En 1787, alors que la France frissonne déjà d’une révolution inéluctable, le vicomte Jean-François de la Plaine est exilé sur les côtes d’Afrique de l’Ouest pour avoir tué en duel l’ami du Roi. Nommé Gouverneur de Port-Saint-Louis, un comptoir de sable livré aux caprices d’un fleuve, il est alors confronté à l’hypocrisie, la corruption et l’esclavage.
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