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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Diabolique Docteur Mabuse):
"Ultime film de Fritz Lang, Le Diabolique Docteur Mabuse est un concentré fulgurant de son génie." Les Inrocks "L'histoire est particulièrement prenante ; Fritz Lang nous laisse pourtant deviner assez tôt qui est le Docteur Mabuse, en fait l'intrigue repose plutôt sur ses plans machiavéliques, sur la façon dont il les met en œuvre ou encore sur la façon dont il contrôle ses victimes." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Avouons-le, on se laisse piéger avec un plaisir certain par les fausses pistes et les péripéties ; ce plaisir premier n'est jamais mis en cause par Lang, qui refuse le second degré, la distance ironique. Impeccable de maîtrise, le sérial est au contraire réduit à son essentiel, voire à son essence : fidèle à son esthétique habituelle, le réalisateur dégraisse, coupe, ôte toute fioriture ; le montage en particulier supprime les temps morts en une épure jouissive." Avoir Alire - François Bonini "Lorgnant sans vergogne vers le « bis » (non sans perdre la maestria technique qu'on lui connait), Fritz Lang joue avec les codes des sérials et des « krimi » : fausses-pistes, retournements de situations, miroirs sans tain, repères souterrains peuplés de machines aux boutons lumineux et clignotants, poursuites en voitures, armes saugrenues et gadgets en tous genres…" Critique Film "(...) Le Diabolique Docteur Mabuse, mené à un rythme frénétique, est aussi et avant tout une leçon de mise en scène, d'une précision implacable, à la beauté glaciale." Olivier Père "Le film de trop ? Démarré trop vite, sur un scénario passablement entortillé, le tournage déçoit Lang, qui va avoir 70 ans. (...) Bien sûr, le film reprend le thème langien du mal manipulateur, préfigurant de façon métaphorique le triomphe de l'audiovisuel : comme un metteur en scène (de télé), Mabuse contrôle tout via les caméras de contrôle du palace bâti par les nazis ; mais c'est au prix de longues parlottes ânonnées par des comédiens de second ordre, du fade Peter van Eyck (un peu Jean Marais dans Fantômas) à l'Anglaise Dawn Addams. (...) Mabuse aura vaincu Lang, qui ne touchera plus une caméra pendant les quinze ans qui lui restent à vivre." Telerama - Aurélien Ferenczi "Les méfaits du Docteur Mabus ont constitué, pour le cinéaste, un biais privilégié lui permettant d'explorer les crises de ces époques successives : spéculation boursière durant la République de Weimar dans Docteur Mabuse le Joueur (1922), projets de domination étayés par des slogans explicitement nazis dans Le Testament du Docteur Mabuse (1933), terreur nucléaire et espionnage dans ce dernier volet, tourné au sein d'une Allemagne coupée en deux." Critikat "Le Diabolique Docteur Mabuse n'est pas un remake, ce n'est pas vraiment une suite, c'est une adaptation au monde moderne du thème du criminel maléfique à la tête d'une organisation très efficace. Si le Dr Mabuse utilise des moyens modernes de vidéo surveillance pour espionner ses victimes, le film est réalisé dans le même esprit que les deux précédents ce qui a dérouté le public de l'époque qui l'a trouvé vieillot. Ce n'est pourtant guère gênant, bien au contraire, le film est ainsi assez épuré et, en outre, forme un bel ensemble avec les deux autres." L'Oeil sur l'Ecran - Lui |
Synopsis usuel:
Le commissaire Kras est informé d’un drame par la vision du docteur Conelius, un informateur de la police aveugle. Sa prémonition avérée, l’enquête mène à la découverte d’une nouvelle arme d’origine américaine, dérobée plusieurs mois avant les faits. La ressemblance avec une affaire étouffée du IIIe Reich fera émergé un nom : Mabuse, un génie maléfique. |
Le Diabolique Docteur Mabuse est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 20 juin 1961 |
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