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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Un barrage contre le Pacifique):
"Si l'on peut regretter le conformisme de la mise en scène et le manque d'épaisseur de certains seconds rôles, cette production cossue (...) finit par s'animer à mi-course sous l'impulsion d'Isabelle Huppert, ambiguë à souhait. Incarnant tout à la fois la mère maquerelle indigne, prête à prostituer sa fille pour payer ses dettes, et la mère courage aux accents gionesques, qui ne recule devant rien pour défendre son bout de terre (...)." Avoir Alire "Ce film nous plonge fidèlement dans l'ambiance coloniale de l'Indochine de l'époque. On comprend les différentes strates qui composaient cette société : l'administration corrompue au-dessus de toute humanité envers le peuple qu'elle vole et dépouille, les riches blancs qui faisaient fortune dans les grandes villes comme Saigon, les blancs plus pauvres, comme notre famille au cœur de l'histoire, et au bas de cette échelle, les paysans locaux, exploités et parfois rendus à l'état d'esclaves." Abus de Ciné - Mathieu Payan "Le réalisateur cambodgien Rithy Panh signe un film d'un beau classicisme. Sa réussite tient beaucoup à l'interprétation d'Isabelle Hubert, dans un personnage particulièrement complexe : elle parvient à générer en nous des sentiments contradictoires (...)." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Un Barrage contre le Pacifique est aussi un film montrant la corruption ; on peut y voir là un certain prolongement des documentaires tournés par le réalisateur sur son pays." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Moins à l'aise dans l'exposé d'une passion calculée entre la jeune Suzanne à son amant, le réalisateur filme aussi la révolte qui gronde au sein du peuple khmer, mais dans un registre plus personnel qu'Indochine de Régis Wargnier." Film de Culte - Yannick Vély "Le vrai sujet du film est le délitement de la cellule familiale." Telerama "Le film est tiré du roman de Duras (...). Rithy Panh excelle davantage dans la description psychologique que dans les scènes “d'action”, qui obligent à chorégraphier les déplacements. Raison pour laquelle on peine au départ à entrer dans le film. Mais toute la dernière heure est romanesque à souhait (...) et le plan final, hommage simplissime à la mère de Duras, est bouleversant." Les Inrocks "Ce qu'on a reproché au film entre autre, c'est de filmer avec distance et donc sans passions des sentiments passionnels et extrêmes (l'amour, la passion, le désir, l'injustice, la mort, le mensonge, la violence…), mais c'est là justement, dans ce décalage, que réside tout l'intérêt du film et l'univers que lui a apporté Rithy Panh." In The Mood for Cinéma "Fausseté de tout : des lumières, des sons, de la végétation, des voix, des corps, des objets des sentiments...qui instaure une infranchissable distance sans aucun des avantages de la distanciation." Fiches du Cinéma |
Synopsis usuel:
Indochine 1931. Une mère survit tant bien que mal avec ses deux enfants, Joseph (20 ans) et Suzanne (16 ans), qu’elle voit grandir et dont elle sait le départ inéluctable. Abusée par l’administration coloniale, elle a investit toutes ses économies dans une terre régulièrement inondée, donc incultivable. Elle met toute son énergie dans un projet fou : construire un barrage contre la mer avec l’aide des paysans du village. C’est alors que M. Jo, fils d’un riche homme d’affaires chinois, tombe sous le charme de Suzanne. La famille va tenter d’en tirer profit… |
Sortie ciné : 7 janvier 2009 Box office France: 180 464 entrées cinéma |
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