Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil):
"Au gré des délires d'une bande de joyeux drilles (Blier, Serrault, Prévost), cette satire des milieux radiophoniques des années 1970 distille un humour dont l'impertinence roborative n'a en rien perdu de sa vigueur et de son actualité."
Télé 7 jours
"L'acteur et réalisateur dressait, en 1972, un tableau férocement drôle et prémonitoire du paysage audiovisuel français. Stupidité des programmes proposés à l'antenne, brutalité des relations entre employeurs et employés, pressions politiques sur les dirigeants d'une grande station de radio, poids de la publicité, conformisme ambiant, hypocrisie générale, tout y est."
Le Monde
"L'univers de l'audiovisuel est dépeint sans concessions, et la meilleure illustration de ce panier de crabes est probablement ce dialogue entre Gerber et l'épouse hystérique de Plantier, le directeur des programmes interprété par Jacques François : « Où est-il, cette ordure ? » « Quelle ordure ? Ici, vous êtes dans une station de radio, alors il n'y a quasiment que ça... »"
Le Monde des Avengers
"Mine de rien, l'humoriste s'attaque aussi à quelques-unes de ses cibles favorites : l'hypocrisie sous toutes ses formes et bien entendu la religion. Ainsi, il reste dans le droit fil de ses émissions de radio où il développait avec son compère Gérard Sire, coauteur du scénario, une propagande farouchement anticléricale."
Le Monde des Avengers
"Les sympathiques pamphlets anarcho-poujadistes de Jean Yanne, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972) et Moi y'en a vouloir des sous (1973) ont terriblement vieilli. Pendant longtemps, pourtant, on n'aurait manqué pour rien au monde une rediffusion télé car c'était là le seul moyen, hormis des vinyles assez difficiles à dénicher, de retrouver les délirantes BO composées par Michel Magne."
Les Inrocks
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Synopsis usuel:
Après avoir écrit une comédie musicale pop à succès sur la vie de Jésus, Christian Gerber est rappelé par son ancien employeur qui lui confie sa station de radio. Gerber décide de prendre au mot la doctrine de cette station catholique, qui prétend ne dire que la vérité à l’antenne. Il ridiculise alors les politiciens, rectifie les publicités mensongères et ne censure rien. Gerber en dit trop, et malgré son succès auprès du grand public, sa révolution ne séduit pas vraiment les industriels actionnaires de la radio…
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