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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Solaris):
"Le nouveau film de Steven Soderbergh est un remake plutôt réussi, qui a cependant connu un échec cinglant aux Etats Unis. Gageons cependant que le public européen lui fera meilleur accueil, car plus enclin à recevoir et intégrer ce genre d'histoire très statique, et plus intellectuelle que fantastique. Cette histoire, des plus troublante, nous fait nous questionner sur la nature réelle de l'homme et des créations et créatures qui l'entourent. Cette planète aux lueurs surnaturelles, et les phénomènes d'apparitions qui se produisent à bord, font peu à peu douter les personnages puis le spectateur de la réalité des autres, voire d'eux - même. Il fonde aussi les bases d'une réflexion sur l'amour et sa puissance. (...) Une œuvre magnifique dont on ne ressort pas indemne." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "Soderbergh [délivre] un clip archisec, dont l'indéniable élégance formelle s'avère aussi chaleureuse que le glacis d'un magazine de mode. Mais cette froideur fait paradoxalement le sel du film. Elle s'apparente, pour le cinéaste, à une sorte de motif inconscient qui sommeille en creux dans tous ses films divertissants, mais qu'il prend enfin à bras-le-corps. En résulte sans doute l'œuvre la plus personnelle et la plus profonde de Soderbergh." L'Obs "Steven Soderbergh envisage Solaris comme un film de science-fiction sans action ni effets spéciaux spectaculaires, recentré sur les sentiments et les aventures mentales d'une poignée de personnages enfermés dans une station spatiale. Le projet appartient à la veine expérimentale de son auteur (...)." Olivier Père "Solaris continue de former un cas totalement à part dans la science-fiction. Ce très beau et étrange livre de Stanislaw Lem avait déjà eu une adaptation très personnelle, onirique et puissante d'Andrei Tarkovsky. Cette nouvelle adaptation au cinéma l'est tout autant, mais dans un registre totalement différent." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Solaris par Soderbergh est une magnifique mélodie de science-fiction, et certainement l'un de ses plus beaux films. Il illustre parfaitement son rapport au système des studios, au sein d'une filmographie entre art et divertissement, expérimental et mainstream : il tord ainsi le champ de ce cadre très hollywoodien (un film de science-fiction avec George Clooney produit par James Cameron) pour aller contre les attentes, contre la formule. Quitte à foncer droit dans le mur : l'affreuse bande-annonce, qui tente maladroitement de vendre un mélodrame avec un peu d'action (...). Solaris aura déçu le public trompé par la promo, et repoussé le public auquel il était destiné pour des raisons similaires. Solaris est donc une oeuvre peu ordinaire, précieuse même. Dès la séquence d'arrimage de la navette, qui s'étire sur plusieurs longues minutes au rythme de la musique absolument sublime de Cliff Martinez, Soderbergh plonge dans une odyssée profondément belle et puissante." Ecran Large "L'image, le son, la musique, la photogénie et l'under acting du couple formé par Clooney et Natascha McElhone nous plongent dans une ambiance arty feutrée et en apesanteur, à l'opposé des blockbusters hollywoodiens bruyants et pyrotechniques." Olivier Père "Vient alors la scène. La plus belle du film, peut-être même la plus pure de toute l'œuvre du cinéaste. Ne serait-ce que pour cette seule scène, Solaris doit être vu. Parce que l'émotion cinéma ne s'est jamais faite aussi grande, aussi profonde sur un écran depuis quelques années. Parce que ces différents axes qui font le cinéma (le montage, le dialogue, les acteurs, la lumière…) n'ont jamais donné un ensemble aussi homogène que dans cette scène. (...) En quelques plans d'une beauté absolue, Soderbergh donne une tournure inattendue au film, et le sauve par là même de la banqueroute. Car du statut de ratage complet de la science-fiction, le film passe tout simplement à celui de film expérimental malin." Film de Culte "Solaris est un film de science-fiction sans questionnements philosophiques, centré sur un amour terre-à-terre." Avoir Alire "Là où le film d'Andreï Tarkovski prenait son temps, le Solaris de Steven Soderbergh accélère et simplifie l'histoire à l'extrême. (...) le film oublie quelque peu les interrogations philosophiques à propos de Solaris et ce qui l'entoure, et le film de Steven Soderbergh s'éloigne encore plus du matériau d'origine." Devil Dead "Soderbergh gomme tous les aspects scientifiques du livre, le vaisseau spatial ne servant qu'au huis clos (et à quelques très belles images de l'espace environnant), et la dimension métaphysique du livre a disparu, les seconds rôles sont très peu présents, l'histoire n'existe qu'à travers quelques flash-back… Et pourtant tout cela fonctionne très bien, le film est très prenant, envoûtant. Aucun effet facile, tout est dans l'atmosphère et il faut dire que le duo d'acteurs, Clooney et Natascha McElhone, est vraiment remarquable. Il n'est pas très étonnant que le film n'ait que peu marché, car il ne répond à aucun des codes du genre. Mais c'est un très beau film." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Quiconque a lu le livre saura donc que Soderbergh, plus encore que Tarkovski, s'est profondément réapproprié l'oeuvre, quitte à en perdre presque toute l'âme. Exit les symétriades, les mimoïdes, les visions folles de l'océan de Solaris, les discours scientifiques d'une précision incroyable, les longues et passionnantes interrogations sur la conquête spatiale. Ce qui était au coeur du bouquin est totalement évacué de l'adaptation de Soderbergh, qui réduit de manière drastique le champ de la fiction. Au-delà de ce choix, qui pose encore une fois la question de l'adaptation et la trahison, le film de Soderbergh ne possède pas la subtilité du livre." Ecran Large - Geoffrey Crété "Loin de la puissance métaphysique de Tarkovski, ce remake est un simulacre auteuriste, un vide glacé et ennuyeux." Les Inrocks |
Synopsis usuel:
Un psychologue à problème est envoyé en mission pour étudier une équipe d’astronautes sur une station de recherche isolée et orbitant autour d’une étrange planète. |
Sortie ciné : 19 février 2003 Box office France: 445 039 entrées cinéma |
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