|
|
|
vod
dvd blu-ray
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Le Bagarreur):
"Contrairement aux apparences, Le Bagarreur n'est pas un film d'action. Tout est dans le titre original ("Hard times") : c'est une chronique désenchantée sur une période difficile pour les petites gens, une époque où nombreux étaient les sans le sou qui vivaient dans des conditions misérables. Il y a bien quelques combats, mais là n'est pas l'essentiel." Plans américains "Oubliez toute idée de glamour, jetez le clinquant aux ordures. Il n'y a rien de rutilant ici, rien de propre, rien de lumineux. On est très loin de l'horripilant côté bling bling que la boxe moderne a tendance à afficher. D'entrée de jeu, Hill nous montre l'envers du décor : la crasse et la décrépitude. (...) Hill soigne particulièrement les combats. Ils sont âpres et violents. Secs, virils. Sans frime ni esbroufe. Ils sont réalistes. Ils sentent la sueur. Ils sentent la rue." L'Ouvreuse "Bronson sec et affuté n'est que vélocité et précision enchaînant les esquives inattendues et les coup dévastateur (ce premier combat où il allonge un adversaire d'un coup de poing) mais Hill n'en fait pas un être indestructible pour autant et c'est bien son intelligence et sa tactique (le combat le plus dur en conclusion sera celui dont il n'a pu observer son adversaire au préalable) qui lui permettent de décimer des adversaires plus jeunes et imposants." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "Bronson, le visage marqué et le regard plein de tristesse, arrive de nulle part et finit par disparaître dans les ténèbres. Sans passé, sans avenir. Une pure figure mythologique. Plein d'arrogance et de panache, James Coburn est, comme toujours, splendide. Un premier film stupéfiant. Le chef-d'œuvre de Walter Hill. Plans américains "Comme souvent avec Charles Bronson, sous cet air taciturne se distille une profonde lassitude et mélancolie dans le geste et le regard qui permet de tout imaginer quand aux raisons de cette attitude et valant toutes les lignes de dialogues superflues. La facette plus chaleureuse est donc dégée par un excellent James Coburn, parfait en manager flambeur et risque tout. C'est par lui et ses problèmes financiers se développent finalement la facette dramatique d'une histoire aux enjeux réduits au strict nécessaire." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "L'approche de Hill est aux antipodes des canons esthétiques expérimentaux et stylisés du moment. Le récit est construit de manière à aller d'un point A à un point B de façon linéaire et sans digression ni fioritures narratives, les émotions naissent de la mise en scène simple et épurée ainsi que d'une caractérisation des personnages laissant toujours une certaine place au mystère quant à leur nature qui se dévoile plus par leurs actes que par leur paroles. Toutes ces qualités étincèlent dans Hard Time, premier film de Hill et ceux à venir." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "Incapable de rendre prégnante la crise qui sévissait à l'époque, Walter Hill se repose sur une reconstitution aussi détaillée que stérile pour donner du corps à un récit aux enjeux minimes. A part pour les inconditionnels de Charles Bronson, le personnage de Chainey ne revêt aucun intérêt. Desservi par le jeu minimaliste de la star, il traverse tout le film avec une sorte de moue dubitative qui oscille entre lassitude et dédain. Même la romance qui se noue entre Lucy Simpson, l'incontournable Jill Ireland, et Chainey ne suffit à donner un tant soit peu d'épaisseur au personnage." Tortillapolis |
Synopsis usuel:
L’Amérique des années 1930, à l’époque de la Grande Dépression. Chaney est un chômeur taciturne qui assiste par hasard à un combat de boxe clandestin, à mains nues. Violent et courageux, il se révèle l’un des meilleurs, et puis il faut bien vivre… A la recherche d’un nouveau poulain, Speed, manager sans scrupules, le prend sous son aile. Dans les bas quartiers de la Nouvelle-Orléans, ses poings valent de l’or, mais dans ce monde corrompu, Chaney est vite l’objet de sombres magouilles… |
Sortie ciné : 13 aout 1975 Box office France: 724 906 entrées cinéma |
|
|