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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod Maudie):
"Maudie est un joli biopic sur Maud Lewis (1903-1970), peintre nord-américaine prolifique de style naïf. De facture classique, ce drame romantique séduit par son histoire particulière et l'humanisme profond qui s'en dégage." Madame fait son cinéma "Restée pauvre toute sa vie, les œuvres de Maud Lewis sont aujourd'hui vendues aux enchères. C'est ce destin extraordinaire qu'Aisling Walsh a choisi de raconter dans Maudie. Drame sensible (voire un peu trop) et humain présenté à la dernière Berlinale, le film est touchant, lyrique mais aussi triste." Le Soir "Maudie est un film comme l'on n'en voit plus guère, un drame romantique austère tenant de la pause bienvenue dans la frénésie du monde. Inscrit dans les paysages souverains de la Nouvelle-Écosse, intenses au point d'écraser les personnages, le film adopte une ligne sobre et économe, semblant épouser la simplicité même de l'art de Maud Lewis. Pour autant, les sentiments qu'il convoque tout en pudeur sont profonds et puissants. Portée par deux acteurs en parfaite osmose, cette oeuvre de peu de choses en apparence réussit à toucher à l'essentiel, pour laisser une marque discrètement indélébile sur le spectateur..." Le Vif - Jean-François Pluijgers "Walsh appuie peut-être un peu trop sur l'infirmité de ses personnages, quitte à attenter par moments à leur dignité. D'autant que la musique, omniprésente et très appuyée, vient souvent lourdement surligner le propos. Pourtant, on finit par s'attacher à ce couple pas banal, qui a vécu simplement, en dehors de la société qui les entourait, à cette femme humble qui peignait en toute innocence, sans avoir conscience d'être une artiste, ces petites toiles colorées qu'elle vendait pour une poignée de dollars et acheter la nourriture de la semaine… Et ce à cause des acteurs, tous deux impeccables de retenue dans ces rôles difficiles, toujours en équilibre instable." La Libre.be - Heyrendt Hubert "Sally Hawkins en rajoute un peu même si elle finit par toucher face à un Ethan Hawke archi bougon. Un biopic prévisible, toutefois très graphique et soigné dans sa mise en image." Télé 7 jours "Le film s'enlise dans un récit sans surprise (...). Ceci jusqu'à ce que surgisse soudain l'émotion dans sa dernière partie, autour du vrai sujet du film, presque sous-exploité, trahissant l'immense pauvreté et détresse morale de l'époque. On reconnaîtra alors un intérêt dramatique à cette histoire qui évoque de plus ou moins loin My Left Foot de Jim Sheridan, tout comme une approche graphique réussie (...). Reste que Sally Hawkins ne fait pas dans la sobriété et qu'Ethan Hawke en fait des tonnes dans le genre bourru, grommelant à tous bouts de champs." Abus de Ciné - Olivier Bachelard |
Synopsis usuel:
Maud Dowley, une peintre amatrice, apprend avec désespoir que son frère a vendu la maison familiale. Décidée à prendre sa vie en main, elle quitte la maison de sa tante pour loger et travailler chez Everett Lewis, un vendeur de poissons bourru qui cherche une femme à tout faire pour l’entretien de sa petite maison délabrée. Tous les deux sont en marge de la société. La cohabitation commence mal : Everett reproche à Maud de ne pas travailler assez. A l'occasion, il peut même se montrer violent. Pourtant, petit à petit, ils apprennent à se connaître. |
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