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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Une femme dans la tourmente):
"Ce mélo, où s'exprime tout son sens feutré de la mélancolie, confirme à la fois le génie et la singularité de Mikio Naruse, cinéaste qui fut, avec son contemporain Yasujiro Ozu, le fer de lance d'un cinéma intimiste et quotidien." Les Inrocks "C'est un mélodrame. C'est, surtout, une splendeur de chaque instant, un miracle de mise en scène. Le sublime noir et blanc, la grâce lumineuse et subtile des deux interprètes principaux, l'agencement des thèmes sentimentaux, sociaux et historiques, l'humour discret et la capacité d'embrasser un registre très vaste, de la chronique à la tragédie, sont les composants les mieux repérables de ce miracle." Slate - Jean-Michel Frodon "C'est sur la relation impossible, aux yeux du monde, entre un jeune homme se donnant des allures de voyou et sa trop admirable belle-soeur que l'attention se concentre progressivement au fil d'un véritable jeu de cache-cache des sentiments (...). Néanmoins, le film prend d'abord l'allure d'un tableau sociologique très documenté en décrivant précisément un milieu, celui d'une petite ville japonaise où tout le monde vit sous le regard des autres et qu'envahit une modernité vulgaire et agressive." Avoir Alire "On retrouve dans Une femme dans la Tourmente plusieurs thématiques chères à Naruse, tel que le choc des générations mais aussi le rapport à la famille, à la fois refuge et carcan." Critique Film "Longtemps ignoré par la critique occidentale, Mikio Naruse est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands cinéastes japonais. Ses films décrivent, avec un certain pessimisme, l'existence de gens ordinaires, accablés par le poids des traditions ou les paradoxes du Japon moderne. Son œuvre trouve son apogée avec une série de magnifiques portraits de femmes." Olivier Père "Dans Une femme dans la Tourmente, Mikio Naruse met en scène la magnifique Hideko Takamine, avec qui le cinéaste a tourné 17 de ses 89 films." La Croix "Hideko Takamine, qui avait débuté sa carrière enfant, fut une actrice extrêmement populaire du cinéma japonais des années 1960. L'égérie du réalisateur est bouleversante dans Une femme dans la Tourmente, l'un des chefs-d'œuvre de Naruse réalisé au soir d'une longue carrière. Le classicisme de la mise en scène évacue toute forme d'emphase et se montre au diapason du regard humaniste que pose le cinéaste sur ses personnages." Olivier Père "Une femme dans la Tourmente est un mélodrame simple, classique et épuré qui force l'admiration par son absence de sensiblerie, la rigueur de sa mise en scène et la progression implacable de son scénario, même si l'on aurait peut-être bien aimé en ressortir plus bouleversé ; comme chez Douglas Sirk, trop de retenue pourra décevoir les amateurs de mélodrames flamboyants, ce que le cinéaste japonais n'a d'ailleurs jamais cherché à faire, l'emphase n'étant pas sa marque de fabrique, pas plus que la poésie car, contrairement à Ozu, il reste pragmatique jusqu'au bout. En revanche, comme Ozu en fin de carrière, il se révèle plus pessimiste que jamais, ayant beaucoup de mal à se faire aux évolutions de la société moderne et occidentalisée. Quoi qu'il en soit, même si le constat du cinéaste n'est pas des plus radieux, il vous faudra du temps pour oublier le visage et la voix d'une grande douceur d'Hideo Takamine ainsi que le dernier plan sur son regard désespéré (...)." Dvd Classik - Erick Maurel |
Synopsis usuel:
Veuve de guerre, la douce Reiko s’occupe seule depuis dix-huit ans l'épicerie appartenant à sa belle-famille. Tandis que son commerce voit son avenir menacé par l’implantation d’un supermarché dans le quartier, Koji, son jeune beau-frère qui vient de quitter son emploi à Tokyo, mène une vie oisive et dissolue, entre nuits alcoolisées, parties de mahjong et bagarres. Parallèlement, les belles-sœurs de Reiko estiment sans état d’âme que le temps est venu pour la jeune femme de refaire sa vie. Un soir, Koji avoue son amour à Reiko qui en est très troublée. |
Une femme dans la tourmente est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 9 décembre 2015 |
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