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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray L'Enfance nue):
"L'Enfance nue est un film qui se penche avec l'acuité d'un mélodrame documentaire sur les souffrances de l'adoption. Joué par des non-professionnels qui interprètent parfois leur propre personnage, ce film poignant n'a pas vraiment de modèle dans le passé, même si les méthodes de Pialat évoquent quelquefois indirectement le cinéma de Pagnol ou de Renoir." Libération - Louis Skorecki "Film d'acteurs et de personnages, L'Enfance nue accumule toutes les énergies et frappe fort en sonnant juste." Le Mag du Ciné "Ce qui frappe d'emblée, et ce dès les premières images, c'est l'aspect rugueux de la matière cinématographique. Pialat, en inscrivant son récit dans le Nord de la France, ne définit pas simplement un cadre, un décor, mais capte la force d'un climat et d'une atmosphère afin d'en faire un des personnages principaux de son histoire. L'humidité, le gris, la pierre et la terre, sont au centre de ce film." Critikat "Une heure trente de la vie d'un môme sinistre, sur fond de terrils calaisiens, de papiers peints marronnasses, avec couple de p'tits vieux amateurs à l'accent chtimi - le tout monté à la hache sans volonté aucune de rendre son film spectaculaire, ne serait-ce même qu'aimable. (...) qui aurait vraiment envie de se coltiner ça ? (...) Et pourtant, imaginez deux secondes. Un film de la puissance de Kes, mais avec même un petit quelque chose en plus. Un truc qui n'appartient qu'à Pialat, et qui lui aura valu autant d'amour que de haine. Quelque chose d'incomparable, d'indéfinissable même, et que l'on serait bien en mal de réduire à trois lignes de conclusion. Le cinéma de Pialat ne se lit pas dans les pages des journaux, ni sur un écran d'ordinateur (...) dans l'absolu, un Pialat se vit. L'œuvre est des plus charnelles, qui vous transperce, vous rentre dans le lard et vous estomaque, littéralement." Dvd Classik - Xavier Jamet "Conscient de la charge émotive que transporte son sujet (l'adoption des enfants abandonnés) et du risque de verser dans un sentimentalisme honni, Maurice Pialat opte pour un filmage d'une sécheresse absolue. Avec ses longs plans fixes, L'Enfance nue est tenu de bout en bout, tendu à se rompre dans son refus de tout effet superflu qui pourrait faire tomber le film du côté de l'imposture romanesque. Il ne s'agit pas ici de faire pleurer Margot sur le sort des-pauvres-gamins-dont-personne-ne-veut mais d'établir un constat précis, de montrer une réalité sociale." Les Inrocks "L'Enfance nue, film sur les enfants abandonnés, n'est pas un film à thèse. À aucun moment le cinéaste ne met en cause le fonctionnement de l'Assistance publique. Son point de vue sur cette administration est même plutôt favorable. Le directeur régional qu'il nous présente est un homme qui accomplit avec cœur et conscience sa tâche difficile. (...) Si, d'autre part, au cours du film, Maurice Pialat est amené à évoquer quelques-uns des problèmes que soulève toute adoption (il ne s'agit ici que d'adoption temporaire), il ne généralise jamais. « Chaque cas est un cas d'espèce, a-t-il déclaré. Mon film n'est ni un réquisitoire, ni un plaidoyer, ni une étude psychiatrique. C'est une simple chronique... ». Pour éviter que cette chronique ne tombe dans l'anecdote larmoyante ou le misérabilisme, il fallait trouver le ton juste. Et ce ton juste ne pouvait être que celui de l'exacte vérité. C'est donc en s'inspirant de documents authentiques que Maurice Pialat a écrit l'histoire de son « François »." Le Monde - Jean de Baroncelli |
Synopsis usuel:
François, jeune garçon abandonné de dix ans, est confié à l’assistance publique. Après une première famille d’accueil, il est placé chez les Thierry, dont le mari, ancien résistant, est retraité de la mine. Auprès d’eux, François apprend à s’intégrer. |
Sortie ciné : 10 janvier 1969 |
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