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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Kanal (They Loved Life)):
"Kanal brosse le portrait cauchemardesque, empreint de fatalisme, d'une révolte vaincue, de guerriers impuissants, manipulés, à qui personne n'est venu en aide. (...) La réalisation de Wajda, caractérisée par un dynamisme dans les mouvements d'appareil, la composition des cadres, doit sa qualité quasiment documentaire en matière de reconstitution d'une zone de combat (celle dont fait essentiellement preuve la première partie) à l'approche rossellinienne d'une Europe détruite." Dvd Classik - Jean-Gavril Sluka "Premier grand film de Wajda, ce récit de la fin tragique de l'insurrection de Varsovie n'a pas pris une ride, et confirme l'importance de son réalisateur dans l'histoire du cinéma." Avoir Alire "La guerre, c'est l'enfer. Si cette phrase vous semble anodine et logique, elle paraît pourtant bien mal comprise à l'heure actuelle où les conflits mondiaux, guerres passées et autres bourbiers sont romancés et traités dans un but de divertissement. Certains réalisateurs peu scrupuleux y voient un moyen efficace de rameuter les troupes adeptes d'explosions à outrance et de carnages en tout genre. (...) Pourtant, c'est peu dire qu'entre les mains d'un cinéaste talentueux, le film de guerre peut être propice à la création d'un chef d'oeuvre majeur." Cinéma Choc "Le film qui était moderne en 1957 à Cannes l'est toujours aujourd'hui avec une version restaurée éblouissante." Ecran Noir "Kanal offre une galerie de personnages assez atypiques : le personnage de Magriette, femme forte et qui dissimule ses sentiments ou celui du compositeur, qui paraît totalement décalé par rapport à ses compagnons d'armes. Le lieutenant Zadra, loin des personnages habituels des films de guerre, semble rongé par le doute et l'angoisse. Loin d‘être un film de propagande, Kanal offre une vision très riche de ces personnages qui luttent pour la liberté, mais qui n'en sont pas parfaits pour autant." Le Bleu du Miroir "Inspiré des souvenirs du scénariste Jerzy Stefan Stawiński, qui en tant que commandant a vécu pendant la guerre une mission à travers les égouts de Varsovie, touchant forcément un jeune Wajda lui aussi résistant durant la guerre, le film se heurte d'abord au pouvoir en place qui, bien loin d'une leçon d'Histoire, préférerait gentiment oublier cette déroute (et la non-assistance des russes, qui ont tranquillement attendu de l'autre côté de la rive). Puis, une fois les principaux soucis politiques (dégel khrouchevien) et techniques (comment reproduire des égouts et de l'eau qui inonde un plateau à Lodz) résolus, c'est le peuple polonais tout entier qui accueille le film plutôt fraîchement. Wajda dira : « Les premières projections de Kanal en Pologne ont reçu un accueil froid. Le public, attendait un film différent. Ils attendaient un film avec un drapeau flottant au-dessus de la barricade. Alors que ce qu'ils ont vu en était la négation. Les critiques dans les journaux étaient, je dirais, pour le moins réservées. Sinon plus. »" Culturopoing |
Synopsis usuel:
1944, ultime résistance des polonais de Varsovie contre l’occupant. Acculés, épuisés, et encerclés par les allemands, un détachement de soldats est contraint de fuir par les égouts pour rejoindre le centre ville où les combats se poursuivent encore. Tous ont une histoire, tous ont peur de mourir, tous ont tellement envie de vivre… |
Kanal (They Loved Life) est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 12 mars 1958 |
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