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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Muriel ou le temps d'un retour):
"Traumatisme d'une guerre injuste, cicatrices d'une passion enfuie, l'art éclaté de Resnais transcende ici le réalisme banal des fictions frileuses." Libération "Fidèle à son thème de l'introspection mentale, Alain Resnais filme un récit subtil magnifié par la sublime Delphine Seyrig. Lion d'or et prix d'interprétation féminine au Festival de Venise." Avoir Alire "C'est un film sur le poids des souvenirs qui viennent entraver le présent, souvenirs d'occasions manquées, souvenirs sources de rancœur ou même de terreur dans le cas du fils. Jean Cayrol le décrit ainsi : « C'est un essai de réhabilitation de l'homme au cœur de ses épreuves. Ce film veut témoigner que jamais rien n'est pire. L'histoire vraie peut commencer à la fin du film. »" L'Oeil sur l'Ecran - Lui "La mémoire tue le présent et empêche de se projeter dans l'avenir." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "S'attachant, pour l'essentiel, à un duo de personnages - Hélène et Bernard - taraudés par la souffrance psychique et ne pouvant donc envisager le bonheur que de manière expectative, ce troisième long métrage d'Alain Resnais se propose d'éclairer les ressorts de leur inaptitude chronique à la félicité." Dvd Classik "Des personnages secondaires mystérieux croisent leur vie ; Alain Resnais sait entretenir l'ambiguïté." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Il y a d'abord dans Muriel un intérêt pour le banal : formules de politesse répétées à l'envie, promenades dans les rues de Boulogne-sur-Mer ou sur les côtes, déjeuners-dîners, multiplication des lieux du quotidien (...). Par la bande-musicale, Resnais révèle le caractère profondément endémique et kaléidoscopique de la condition humaine. Car le propos du cinéaste dépasse le contexte. La critique, si elle prend pour objet la guerre et son oubli, se généralise progressivement." Le Mag cinéma "La banalité a une certaine importance, banalité des personnages accentué par la place laissé au quotidien. Alain Resnais filme cela en amplifiant les décalages (montage par flashes, décalage de la bande son, déstructuration du montage dans certaines discussions) et l'étrange (musique, gros plans sur le fils). Plus que jamais, le cinéaste agit par contrepoints sonores et visuels." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Le film semble dans un premier temps étonnamment linéaire comparé aux travaux passés de Resnais mais les motifs de dérèglement se glissent progressivement. (...) Le récit ne ralenti donc que dans sa première partie d'exposition, puis dans la dernière où les masques tombent. (...) Un des Resnais les plus sombre dont on retiendra particulièrement la prestation tourmentée de Delphine Seyrig." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste |
Synopsis usuel:
A Boulogne-sur-Mer en 1962, Hélène, antiquaire de 45 ans, habite avec son beau-fils Bernard. Depuis son retour d’Algérie où il a pris part aux derniers mois de la guerre opposant la France au F.L.N, Bernard est aux prises avec d’obsédants souvenirs. Ceux d’Hélène ressurgissent eux aussi lorsqu’elle fait venir chez elle Alphonse, l’amant de ses 18 ans, dont elle fut séparée par la Seconde Guerre mondiale… |
Sortie ciné : 2 octobre 1963 Box office France: 432 545 entrées cinéma |
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