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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Soy Cuba):
"Ressorti des oubliettes, Soy Cuba est un témoignage d'époque extrêmement émouvant." Avoir Alire "Pur produit de propagande, Soy Cuba est une commande de l'URSS de Khrouchtchev. (...) Jouant du contre-jour et du clair-obscur comme personne (les gros plans de visages n'ont rien à envier au génie portraitiste de Sergei Eisenstein), Urusevsky compose pour Kalatozov des cadres d'une beauté qui laisse pantois. Rarement les mots n'auront autant fait défaut pour décrire l'éclat brut de ce diamant qu'est Soy Cuba. Face à de tels travellings, de telles audaces visuelles (toute démesure écartée, le plan du paysan besogneux errant dans ses champs en contre-plongée et contre-jour mérite d'entrer au Panthéon des plus beaux plans de l'histoire du cinéma), même Coppola et Scorsese ne pouvaient que s'incliner : ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'on retrouve derrière la ressortie de ce film majeur les deux compères barbus." Dvd Classik - Xavier Jamet "A travers quatre histoires qui renforcent l'idéal communiste face à la mainmise du capitalisme, Soy Cuba dépeint la lente évolution de Cuba du régime de Batista jusqu'à la révolution castriste." Le Bleu du Miroir "La charge idéologique du propos est ici désamorcée par un traitement poétique à rebours de toute orthodoxie, un sabotage qui déclenchera l'ire du Kremlin comme du Líder máximo et explique l'anathème qui frappera ce titre jusqu'à sa réhabilitation au début des années 1990, sous le patronage de Martin Scorsese." Critikat "L'héritage laissé par Soy Cuba apparaît de plus en plus considérable à chaque vision. Pas la peine de décrypter l'évolution du 7ème Art depuis 1964 pour en prendre le pouls, puisque sa maîtrise visuelle et son inventivité ont eu la malice d'être déclinées dans la plupart des créations filmiques jugées « révolutionnaires » qui auront suivi sa redécouverte en 1992. A titre d'exemple, ce cher Paul Thomas Anderson, toujours prompt à vouloir se placer sous influence de ses prédécesseurs, n'a pas manqué de décalquer l'une des trouvailles d'Ouroussevski pour une scène précise de Boogie Nights (souvenez-vous de ce plan où la caméra suit une porno-star jusqu'au fond d'une piscine…). Même le génial Alfonso Cuaron doit une large partie de ses plans-séquences les plus vertigineux (ceux de Gravity et des Fils de l'homme en particulier) à cette hallucinante maîtrise scénographique, pour le coup sans égal." Courte Focale "Soy Cuba est un drôle d'objet ressorti des limbes de l'histoire, sorte de mix étrange entre rêverie sensuelle et tract de propagande grossier. (...) Soy Cuba arbore toutes les caractéristiques du cinéma de propagande de l'époque : manichéisme en béton, lyrisme populiste, exaltation des "bons" (les miséreux cubains) et caricature des "méchants" (les profiteurs du régime de Batista). (...) En même temps, cela donne au film une incontestable valeur de document : on a devant les yeux un artefact exemplaire de ce qu'ont pu être les relations entre le cinéma, la politique et l'idéologie. D'un point de vue historiographique, voilà un document aussi précieux que les films nazis ou certaines productions hollywoodiennes pendant la guerre froide." Les Inrocks - Serge Kaganski |
Synopsis usuel:
La Havane, 1958. Cuba n’est qu’un vaste terrain de jeux pour riches américains et propriétaires terriens sans scrupules. C’est le règne de la corruption, de l’argent, de la luxure. Paysans et étudiants partisans de Fidel Castro se regroupent pour organiser la lutte. |
Soy Cuba est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 22 mai 2003 |
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