|
|
|
vod
dvd blu-ray
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Boss):
"Après Milan calibre 9 et Passeport pour deux Tueurs, Fernando Di Leo poursuit son exploration du monde de la mafia avec Le Boss, point final d'une trilogie désormais connue comme étant « La trilogie du Milieu ». Pour boucler la boucle, Di Leo délaisse un peu la violence déchaînée qui caractérisait les deux précédents volets et abandonne totalement l'humour véhiculé par le personnage de Mario Adorf dans Passeport pour deux Tueurs. Le Boss se concentre principalement sur la démystification de la mafia, élément déjà présent dans les deux films précédents mais qui occupe ici la quasi intégralité du métrage." Tortillapolis "Dernier opus de la trilogie du milieu, Le Boss est peut-être le film le plus représentatif de la cinématographie de Di Leo. Nous sommes en 1973, et les films sur la mafia, dans la lignée du Parrain, ne se compte plus. (...) C'est un film très violent, avec bien peu de morale. Mais cette fois Di Leo s'est déplacé, contrairement à ses habitudes, jusqu'en Sicile, à Palerme précisément. Cette transposition de ses thématiques va apporter un éclairage nouveau, non seulement sur ce que pense Di Leo, mais aussi sur la manière dont les Italiens voient les Siciliens." Alexandre Clément "A l'opposé de la vision qu'en donna Coppola l'année précédente dans Le Parrain, les organisations du crime n'ont ici rien d'attractives. La pauvreté est bien le cadet de leurs soucis (ils ne cachent d'ailleurs pas leur mépris pour les revendications politiques, tout de suite assimilées à du maoïsme estudiantin)." Tortillapolis "Plutôt classé à gauche, tendance anarchiste, Di Leo fait également passer des messages pour le moins pessimistes : la vraie mafia n'existe plus, remplacée par des gangs sans code d'honneur. La police est corrompue (voire l'extraordinaire prestation de Gianni Garko en policier dévoué à la mafia dans Le Boss), et sert les riches." Regard critique "Les rouages de ces sociétés mafieuses ne reposent que sur une chose : la trahison. Le Boss est un enchaînement d'alliances froidement trahies." Tortillapolis "Près de 50 ans après sa sortie en salles, la Trilogie du milieu de Fernando Di Leo, considérée à juste titre comme une référence du polar italien, nous est proposée en France dans une superbe édition Elephant Films. Une injustice enfin réparée ! Souffrant d'une distribution française chaotique et de doublages médiocres, encore aujourd'hui très sous-estimé, le Poliziottesco sort enfin de l'ombre depuis quelques années (...), ine aubaine pour les amoureux de polar et de films italiens en général, tant ce genre recèle de films cultes comme ceux proposés ici : Milan calibre 9, Passeport pour deux tueurs et Le Boss. Sortis entre 1972 et 1973, années charnières et fondatrices de ce sous-genre, ces polars restent des références pour les auteurs contemporains. Quentin Tarantino en tête, qui a d'ailleurs œuvré pour la sortie de la trilogie en 2013 chez Raro Video. Ce dernier n'a jamais caché son admiration pour Di Leo, assurant s'être inspiré du duo Woody Strode-Henry Silva de Passeport pour deux tueurs pour former la paire mythique Samuel L. Jackson-John Travolta dans Pulp Fiction en 1994." Regard critique "Dans la conduite du récit, on reconnait la patte de Di Leo. C'est rapide, bien mené. Les scènes d'action sont fortes, la scène d'ouverture est excellente et imaginative. Il y a parfois des longueurs, je dirais des complaisances dans la prolongation gratuite de certaines scènes (...)." Alexandre Clément "Le schéma de l'ascension est un classique du film de mafia, en cela ce troisième volet de la trilogie est le moins prenant sur le plan de la trame, pas aidé par une durée conséquente (près d'1h50) quand le genre n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est ristretto. C'est encore une fois pas non plus sur le plan de l'empathie qu'il va falloir chercher quoi que ce soit, puisque nous suivons un Nick dénué de tout sentiment, même lorsqu'il abat sans une once de vrai regret l'homme qu'il dit considérer comme son père adoptif (il est orphelin). Ce qui saisira le spectateur de 2021, fort à parier que ce sera plutôt la grossièreté avec laquelle le point de vue politique, ou du moins sociologique de son auteur est balancé. Au-delà de la description amorale du monde mafieux pour lequel Di Leo n'a en effet aucune sympathie, la vision de la femme et de la sexualité « moderne » est tellement grotesque qu'elle pourra ou choquer ou, si vous êtes vraiment taquin, vous faire rire. (...) Le Boss est surtout investi d'une misogynie qui va jusqu'au sadisme, dans un geste d'une grande mauvaise foi où être femme et aimer le sexe (ou fumer des joints) paraît manifestement pire que de buter 112 personnes… Le long-métrage est ainsi à prendre comme un instantané d'une pensée à un point P de l'Histoire et du cinéma italien, et n'est peut-être pas à mettre entre toutes les mains." Fait pas Genre |
Synopsis usuel:
Homme de main de Don Giuseppe Daniello, lui-même principal lieutenant de Don Corrasco, Nick Lanzetta profite que la famille ennemie soit réunie dans un cinéma pour la décimer à coups de lance-grenade. Cet évènement sera le déclencheur d’une montée de violence entre les deux familles, entre chantage, enlèvement et meurtres… |
|
|