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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie Minamata):
"Evidemment, cette histoire de photographe qui part révéler le scandale de l'empoisonnement de toute une population japonaise au mercure par une grosse entreprise rappelle Erin Brockovich avec Julia Roberts (et le récent Dark Waters avec Mark Ruffalo). Mais en sommes-nous lassé pour autant ? Non. Car on a beau se sentir rôdé, on n'est jamais prêt à faire face à ces réelles images d'archives terrifiantes, glaçantes, bouleversantes (on en avait les yeux embrumés et la boule au ventre) d'enfants difformes, de chats qui se fracassent la tête contre leur cage, de mains tordues comme des arbres noueux... Rien qu'à l'évocation de ces difficiles passages du film (ceux où il décide de stopper la fiction pour nous mettre le nez dans les images réelles), on tire sur notre col, mal à l'aise, et c'est exactement ce que Minamata veut." Sens critique - Aude_L "Dans le rôle du photographe alcoolique et ronchon, Johnny Depp excelle, et revient en force après un passage à vide qui a duré trop longtemps (à notre goût, quand on connaît le talent du bonhomme)." Sens critique - Aude_L "Au départ, j'ai été assez choqué par l'apparence vieillie de Johnny Depp. Après avoir surmonté le choc initial, j'ai été complètement captivé par cette histoire très touchante. La fin m'a fait fondre en larmes." Imbd - Gordon "Minamata a plusieurs mérites, dont le premier est de rappeler l'importance de la photographie pour extraire une injustice de son pays et la diffuser au monde entier, dans une époque qui ne connaît pas encore les technologies numériques contemporaines. Ladite photographie relève ici non du voyeurisme mais d'un art revendiqué comme empathique, seul à même de connecter des individus différents ayant pourtant en commun leur humanité." Sens critique - Fêtons_le_cinéma "Malgré un Johnny Depp d'une sobriété poignante, le film reste toutefois assez terne, plus illustratif que réellement secouant." Télé 7 jours "S'attachant trop à décrire les états d'âmes de son personnage central, qui est persuadé qu'il déçoit tout le monde, ce dernier n'a pourtant au final aucune consistance. Pas plus que son art de la photographie, maladroitement mis en scène, non seulement par des transitions de la couleur au noir et blanc, mais surtout par un sur-découpage de certaines scènes, sensées sans doute évoquer une séance de photo-shooting, mais totalement inadaptée dans leur usage simultané du ralenti." Abus de Ciné - Olivier Bachelard |
Synopsis usuel:
En 1971, à New York, William Eugene Smith, qui fut un brillant photographe de guerre, n'est plus au sommet de sa gloire ni de sa forme. C'est alors qu'il est contacté par Aileen, de la société Fujifilm, pour participer à une publicité pour la marque. Mais cette mission permet à Aileen de demander à Smith d'effectuer un reportage photographique sur une société japonaise dont les activités polluent gravement la région où elle est implantée. Le photographe demande alors à Robert Hayes, de Life Magazine, de l'envoyer sur place pour en tirer un reportage. |
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