Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray La Conquête de l'Ouest):
"Film à grand spectacle avec une pléiade d'acteurs connus, La Conquête de l'Ouest était surtout conçu pour promouvoir le procédé Cinerama, système qui utilise trois caméras et trois projecteurs pour produire une image géante et panoramique."
L'Oeil sur l'Ecran - Lui
"Depuis que le cinéma existe, la geste fabuleuse des pionniers conquérants et défricheurs n'a cessé d'inspirer les réalisateurs américains. Chaque nouveau procédé technique faisant remonter le septième art à ses sources, il était naturel que le premier film romanesque en cinérama fût un western."
Le Monde - Jean de Baroncelli
"L'histoire est une sorte de saga familiale en cinq grands épisodes de la conquête de l'Ouest (...). Comme on peut s'y attendre, le film exalte les grandes valeurs américaines. Etonnamment, c'est l'épisode dirigé par John Ford qui est le plus faible : mal construit et confus, il semble bâclé, plutôt indigne de ce réalisateur. Hathaway, en revanche, signe trois épisodes efficaces et solides. Les personnages sont assez forts et l'histoire est prenante. L'épisode sur les trains, signé George Marshall, réalisateur habituellement assez inégal, est assez remarquable avec plusieurs scènes spectaculaires."
L'Oeil sur l'Ecran - Lui
"De John Ford nous retiendrons dans l'épisode très bref de la guerre de Sécession de superbes images à la Goya. George Marshall met à son actif l'un des sommets spectaculaires du film, qui est la charge des bisons. Mais c'est finalement Henry Hathaway qui me paraît avoir le mieux tiré son épingle du jeu. On respire dans toute la partie qu'il a mise en scène - et qui constitue le début de l'histoire - ce souffle épique sans quoi il n'y a pas de vrai western."
Le Monde - Jean de Baroncelli
"Ce grand spectacle reste efficace sur écran classique : visuellement, la mise à plat de l'image Cinérama donne une impression de très grand angle (presque un effet de ‘fisheye') et les jointures entre les trois parties d'écran sont souvent visibles, sans que ces défauts soient trop gênants. Cela donne juste une certaine étrangeté à l'ensemble."
L'Oeil sur l'Ecran - Lui
"Les contraintes du Cinerama sont très importantes : l'équipement est lourd et manque de mobilité - pas question de panoramiques d'ajustement. Les compositions sont très complexes, les jointures entre les images sont visibles et doivent être masquées dans la mesure du possible - en plaçant un arbre, un poteau, un édifice, un objet. Les acteurs ne peuvent pas se positionner sur les jointures. Impossible également de réaliser des gros plans. L'unique objectif équivaut à une focale classique de 5 mm, la profondeur de champ est presque totale. Le problème de parallaxe oblige les acteurs à ne pas se regarder dans les yeux. Il est nécessaire de désorienter le regard de manière à simuler une perspective naturelle. C'est pourquoi la dimension psychologique du film est assez sommaire. Point d'analyses, de détails, mais une célébration de la Nation. La Conquête de l'Ouest est un monument de chauvinisme. Le Cinerama n'est-il pas l'anagramme d' « American » ? "
Dvd Classik - Franck Viale
"Après avoir été abandonné par Hollywood, le procédé Cinérama sera imité dans les parcs d'attractions, voué à n'être qu'un procédé sensationnel, trop contraignant pour le cinéma dramatique. La Conquête de l'Ouest restera néanmoins comme un essai loin d'être médiocre. Longtemps les copies du film, à plat, laissaient apparaître les jointures et donnaient un horrible cachet au film. Aujourd'hui, le numérique a permis de presque les effacer. (...) Il est maintenant permis d'apprécier le spectacle, même si La Conquête de l'Ouest n'a pas les atouts d'un grand western."
Dvd Classik - Franck Viale
"Certes il y a dans La Conquête de l'Ouest quelques extraordinaires morceaux de bravoure. (...) toutes les chevauchées d'Indiens sont admirablement mises en valeur par le gigantesque écran du cinérama. Mais entre ces morceaux de bravoure, il faut bien convenir que l'action languit terriblement, que les bavardages inutiles foisonnent, qu'un sentimentalisme souvent excessif se donne libre cours."
Le Monde - Jean de Baroncelli
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Synopsis usuel:
Aux alentours de 1840, l'Ouest américain est encore une terre vierge à découvrir et à coloniser. La famille Prescott, qui habite sur la côte Est, décide de se lancer à la conquête de ces terres presque inhabitées, dans l'espoir d'y mener une vie meilleure. Ils descendent le fleuve Ohio sur un radeau de fortune. Attaqués par des pirates, ils sont sauvés grâce à l'intervention d'un trappeur, Linus Rawlings.
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