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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Ce plaisir qu'on dit charnel):
"C'est bien les femmes qui sont le moteur narratif d'un film dans lequel les hommes sont instables émotionnellement. Si le récit bascule progressivement dans un ton beaucoup moins léger, teinté d'amertume, c'est dû principalement au glissement de son centre de gravité pour se focaliser sur Jonathan et son incapacité à trouver son équilibre affectif et se confronter à la réalité d'une vie de couple, à accepter de s'engager, de sortir de son image stéréotypée de la femme." Les Chroniques de Cliffhanger & Co "Les personnages sont un peu stéréotypés (le baiseur Nicholson, le timide Garfunkel), mais finalement, chacun en prend pour son grade et l'évolution des personnages semble assez juste. Les deux grands atouts du film : les dialogues sont brillants, et bien sûr JACK, qui est ici vraiment formidable : il joue à la perfection son personnage à vingt, trente, puis quarante ans." Plans américains - Pierre "Nichols parvient avec une grande sensibilité à explorer tout le spectre des relations amoureuses, à travers deux personnages masculins moins opposés qu'il n'y parait et que l'on peut voir quelque part comme la synthèse de l'homme de cette époque et de son rapport avec les femmes dans cette période d'émancipation." Les Chroniques de Cliffhanger & Co "Ce qui est le plus marquant dans Ce plaisir qu'on dit charnel, c'est cette liberté de ton, cette intégrité dans la façon de représenter ses personnages dans toute leur complexité. Cela permet de passer de scènes de badinage à des scènes de dispute d'une grande dureté dans un appartement bourgeois autrefois nid d'amour, devenu le lieu de toutes les tensions." Les Chroniques de Cliffhanger & Co "Il y a de la drôlerie et beaucoup de méchanceté dans ce survol de deux carrières amoureuses. Mike Nichols fait bon usage du vitriol. Il en arrose copieusement ses héros, sans perdre son temps à les rendre pitoyables. Bouvard et Pécuchet de l'érotisme, Sandy et Jonathan (celui-ci surtout) sont traités comme des pantins que leur obsession a vidés de tout sentiment humain." Le Monde, 1972 - Jean de Baroncelli "Si c'est devenu un lieu commun de dire que tel ou tel film ne pourrait plus être fait aujourd'hui, il est clairement improbable d'imaginer qu'un réalisateur qui aurait le statut que Nichols avait à cette époque, pourrait jouir de la même liberté et prendre le risque de faire un film qui s'annonce comme une comédie de mœurs un peu légère et bascule dans un propos aussi lucide que désabusé sur les relations amoureuses." Les Chroniques de Cliffhanger & Co "C'est un film difficile, quasiment sans musique, filmé dans des endroits sombres. L'ambiance est froide, de plus en plus ironique et aigre. Les scènes se jouent à deux, parfois trois. Il n'y a quasiment aucun second rôle, voire aucun figurant. Même dans les plans d'extérieurs, Nichols s'arrange pour que les décors paraissent déserts. Mais ça n'est pas juste un effet, puisque cela symbolise (à mon avis) la solitude intérieure des personnages et leur impossibilité à se lier entre eux. C'est donc un constat plus qu'amer, très cassant, sur les relations humaines." Plans américains - Pierre "Sorte de bréviaire du sexe ou itinéraire sexuel de l'homme, le film fit scandale à l'époque. Il paraît bien anodin aujourd'hui et les amateurs de films X, trompés par le titre, risquent de rester sur leur faim." Plans américains - Guide des films, Jean Tulard |
Synopsis usuel:
L’itinéraire sentimental, psychologique et sexuel de deux hommes : de l’adolescence à l’âge mûr, Jonathan et Sandy face à la femme, aux femmes, à la féminité. |
Sortie ciné : 23 février 1972 Box office France: 529 457 entrées cinéma |
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