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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie blu-ray Nashville):
"Réalisé en 1975, le film d'Altman - récit choral majestueux - déroule une fresque sur l'Amérique de l'époque, alors éclaboussée par le scandale du Watergate et frappée d'une profonde crise identitaire." Critikat - Romain Genissel "Si ce drôle de film nous semble si indispensable et si fascinant, c'est peut-être parce qu'au-delà de son cadre a priori anecdotique (le Tennessee, la country...), il s'agit tout simplement de l'un des films, dans toute l'histoire du cinéma, qui aura le mieux, dans sa complexité et dans ses multiples élans contradictoires, imprimé sur un écran quelque chose d'indicible sur l'essence profonde des Etats-Unis d'Amérique." Dvd Classik - Antoine Royer "Oeuvre majeure dans la filmographie d'Altman, Nashville nous invite à méditer sur les rapports étroits entre le show-business et la politique." Avoir Alire "Nashville est l'un des films les plus importants de son époque. (...) Altman utilise pleinement la dimension narrative de la musique pour construire des stars aux univers différents. (...) Par les chansons (pour la plupart écrites par les acteurs eux-mêmes), ceux-ci se racontent, exaltant leur sentiment d'exister par l'énergie transmise à l'audience. Ensemble, ils construisent la mosaïque d'une Amérique qui n'habite plus que la scène, dont le goût de l'exhibition a fait déserter d'autres espaces. En dehors, les personnages – stars, groupies, managers, sans-grades, déshérités – se croisent sans se rencontrer, coexistent dans la déception. (...) c'est une humanité en ruines, à l'agonie, qui apparaît sous les paillettes (...)." Il était une fois le cinéma - Josselin Naszalyi "Altman a compris avant beaucoup d'autres les dérives de la société du spectacle, qui conduiront six ans plus tard à l'assassinat de John Lennon (...)." Plans américains - Didier Koch "Face à Nashville, il faudra se rendre compte que son intérêt se situe au-delà du cadre d'une époque qui, aujourd'hui, paraît lointaine. De même, s'il faut savoir écouter sa durée iconoclaste, le film choral d'Altman perd peut-être de sa force en faisant la part belle à une musique obsolète et à des micro-scènes qui paraitront anecdotiques si elles ne sont pas entendues dans l'ensemble global du projet. Enfin, et dans la même lignée, Nashville peut poser problème quant au nombre de personnages défilant entre ses coupes. Or, il s'agit bien là du geste de Robert Altman. Celui qui consiste à provoquer un gigantesque carambolage sur une voie illisible, à nous égarer au cœur d'un récit où les pas des uns disparaissent au gré d'une coupe, d'un raccord ou d'un décadrage sonore et plastique. Les îlots de solitude enchâssés des vingt-quatre personnages produisent donc, dans le flux des images, une forme de chaos, un sentiment d'égarement. Mais ce ballet d'apparition, le mystère dont chaque personnage est nimbé, bousculeront bientôt la confusion initiale pour révéler un intérêt jamais démenti." Critikat - Romain Genissel "L'un des genres cinématographiques les plus casse-gueule, tant d'un point de vue technique que narratif, est sans contredit le film choral. Il est facile, en effet, de perdre le fil de l'intrigue principale ou de s'emmêler dans ceux des différentes sous-intrigues. Une myriade de personnages et de lieux, une focalisation qui change constamment… L'ampleur inhérente à ces propositions commande un souffle que tous les cinéastes ne possèdent pas. En la matière, le maître incontesté demeure Robert Altman (...)." Le Devoir - François Lévesque "Mine de rien, cette façon de trousser deux heures et demie de film sans autre fil conducteur que les chassés croisés, le temps d'un long week-end, entre vingt-quatre personnages réunis à Nashville (Tennessee), capitale de la country music, était révolutionnaire. Au prix d'un montage virtuose, Altman brasse des vies de gens qui se croisent et compose, au fil de ce patchwork où nous ne nous égarons jamais, une « métaphore sur l'Amérique », ambition avouée." Le Monde - Jean-Luc Douin "En dépit de quelques facilités, comme la caricature de certains personnages « institutionnels » (le politicien, le chanteur de renom, etc.), et bien que les chanteurs de country and western music ne soient pas, loin s'en faut, les meilleurs, Nashville constitue le meilleur film de son auteur." Plans américains - Guide des films, Jean Tulard |
Synopsis usuel:
À travers les itinéraires croisés de 24 personnes qui se retrouvent dans la capitale de la country-music, « Nashville » est une vaste fresque sur les moeurs américaines et le monde du show business. |
Sortie ciné : 19 novembre 1975 Box office France: 255 155 entrées cinéma Academy Awards 1976 : Oscar de la Meilleure chanson. |
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