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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Ouistreham):
"Ouistreham est l'adaptation du roman de Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham. Pour écrire ce texte, la romancière s'était réellement plongée dans l'expérience décrite, dressant ainsi le portrait des victimes de l'exclusion sociale et de la crise économique. Le film d'Emmanuel Carrère adapte donc ce récit (...)." Ecran large "L'enquête sociologique d'Aubenas dévoilait des informations sur ces victimes de la flexibilité du travail, aux horaires morcelés, et n'ayant droit qu'à des contrats à durée déterminée et ou des postes à temps partiel. La formidable solidarité et dignité de ces femmes était un autre aspect de l'œuvre. Emmanuel Carrère a gardé les principaux éléments de ce matériau, tout en prenant ses distances et en y ajoutant une touche émotionnelle." Avoir Alire - Gérard Crespo "Le film parvient à dresser un portrait des damnés du libéralisme voués à marner sans jamais protester." L'Obs - Sophie Grassin "Ouistreham est la quête ambiguë d'une femme qui, en faisant son travail de romancière sur le monde du travail, usurpe et vole et, dans le même temps, noue des liens réels et forts. Si nous croyons en sa sincérité, comment les intéressées pourront-elles y croire, une fois le mensonge de base révélé ? C'est toute l'ambiguïté du récit." Bande à part - Isabelle Danel "Ouistreham se regarde au moins autant comme un film social à la Ken Loach que comme un thriller d'infiltration, où l'on se demande quand va se faire pincer l'agent undercover, à la fois héros et salaud." Première - Frédéric Foubert "Dans une scène du début, un chercheur d'emploi qui la drague lui demande quelles qualités elle met en avant dans ses entretiens d'embauche. « L'honnêteté ? », lui demande-t-il, avant d'ajouter « Ça vous arrive de mentir ? », « Oui je mens mais je finis toujours par dire la vérité », répond Marianne Winckler. Voilà comment en une scène Juliette Binoche nous dévoile la structure du film, du mensonge à la révélation. Avec au cœur du métrage, des portraits de travailleurs d'une grande richesse, des moments de pure comédie, de l'émotion à revendre et des comédiens d'une incroyable justesse." Abus de Ciné - Mathieu Payan "Plus qu'un film coup de poing sur la France d'en bas, Ouistreham - on peut d'ailleurs préférer son titre anglo-saxon « Between Two Worlds » - raconte surtout l'impossible dissimulation de sa classe sociale, le simulacre (...) d'une fraternité universelle. C'est aussi le discours méta du film. Juliette Binoche a beau ne pas être maquillée, récurer les toilettes, s'abandonner totalement à son rôle, elle ne peut pas lutter à armes égales face au jeu naturaliste parfait des acteurs non-professionnels qui ont, comme on le dit, le physique de l'emploi..." Paris Match - Yannick Vely "Emmanuel Carrère adopte (...) un étrange point de vue. Car, si Ouistreham questionne constamment les paradoxes et la complexité de son personnage, il en épouse également le regard caricatural. Les personnages secondaires n'existent donc que difficilement au-delà de l'étude sociale, ce qui les rend un peu mécaniques et programmatiques. Le film reste néanmoins une étude sociologique assez passionnante, mais dont l'ambivalence du point de vue étouffe un peu l'émotion." Ecran large |
Synopsis usuel:
Marianne Winckler, écrivaine reconnue, entreprend un livre sur le travail précaire. Elle s’installe près de Caen et, sans révéler son identité, rejoint une équipe de femmes de ménage. Confrontée à la fragilité économique et à l’invisibilité sociale, elle découvre aussi l’entraide et la solidarité qui unissent ces travailleuses de l’ombre. |
Sortie ciné : 12 janvier 2022 Box office France: 408 372 entrées cinéma |
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