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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Bad Luck Banging or Loony Porn):
"Cette farce en trois actes et un long interlude secoue les bonnes consciences et renvoie tous les censeurs dans la benne à ordure - religieux, vieux réacs et même parents moralistes. Le réalisateur Radu Jude ne cherche pas qu'à choquer le bourgeois. Il veut questionner notre rapport outrancier à la morale, l'ambiguïté de notre époque qui condamne le moindre dérapage pornographique mais utilise les même stimuli pour vendre des shampoings (au mieux) ou des candidats politiques (au pire)." Paris Match - Yannick Vely "(...) le tribunal stalinien auquel cette enseignante doit se soumettre face aux parents d'élèves (...) encapsule tous les maux de notre époque (révisionnisme historique, complotisme roi, slutshaming, dérives du puritanisme) dans un geste d'une férocité renversante. (...) Bad Luck Banging or Loony Porn, Ours d'Or de Berlin 2021, raconte la banalité du mal en se montrant tout à la fois glaçant et hilarant." Première - Thierry Chèze "La Roumanie regorge de nombreux talents qui ont pour seul point commun une sincère détestation de la société post-capitaliste de l'après Ceaucescu (régime qu'ils vomissaient aussi, bien sûr). Parmi ce vivier qui semble inépuisable, Radu Jude (Aferim ! ) n'est pas le cinéaste le plus connu en France. Ses oeuvres mordantes sont régulièrement primés dans les festivals internationaux et il ne lui manque sans doute qu'un passage sur la Croisette pour toucher une audience plus large. (...) Bad Luck Banging or Loony Porn a reçu l'Ours d'or du dernier Festival de Berlin." Paris Match - Yannick Vely "Bad Luck Banging or Loony Porn est une peinture sarcastique de la société roumaine et d'un certain retour à l'ordre moral. La narration audacieuse et le montage singulier contribuent à l'originalité du film." Avoir Alire "L'enseignante se retrouve prise dans un tourbillon des réactions si outrées et stupides qu'elles ressemblent à certains échanges sur Twitter. Face à elle, hommes et femmes rivalisent de mauvaise foi, d'ignorance, de posture morales et indignation toc. (...) Bad Luck Banging est un immense film sur la bêtise." La Polyester - Gregory Coutaut "Le manque d'imagination et de rythme dans la mise en scène de la dernière partie (hormis dans l'utilisation des arrières plans), malgré tout l'intérêt du débat (démission en responsabilité des parents, supposée indécence de la sexualité, avis multiples sur les techniques d'enseignement, dérives sur l'holocauste et la propagande homosexuelle...), vient clore une démonstration un peu poussive. Reste cependant que l'idée des trois fins alternatives (autour du vote des parents d'élèves) apparaît à la fois grand-guignolesque et intéressante dans son message final. Un principe qui déstabilise cependant, apparaissant comme plutôt confus dans ses différentiations." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "Dans une démarche décousue que n'aurait pas reniée Godard, Jude dépeint au vitriol sa société roumaine. (...) le film se termine dans la farce, avec un procès populaire de l'enseignante sur un ton très théâtral et outrancier. Tout ça pour ça ! Jude tente un manifeste provocateur et irrévérencieux mais la note d'intention est trop grossière et le film ne peut pas être pris au sérieux. Dommage car les nombreux sujets esquissés le sont (consumérisme, sexisme, totalitarisme, éducation) et le film est parsemé de quelques fulgurances qui rappellent que Radu Jude n'est pas un adolescent terminant son école de cinéma." Cinéfeuilles - Blaise Petitpierre "Radu Jude se complaît dans des poses d'auteur, une misanthropie et un côté fourre-tout qui noient son propos sur les dérives de l'époque et des mœurs roumaines (extrême droite, puritanisme, consumérisme), bien plus obscènes qu'une partie de jambes en l'air." L'Obs - Nicolas Schaller |
Synopsis usuel:
Emi, une enseignante, voit sa carrière et sa réputation menacées après la diffusion sur Internet d’une sextape tournée avec son mari. Forcée de rencontrer les parents d’élèves qui exigent son renvoi, Emi refuse de céder à leur pression, et questionne alors la place de l’obscénité dans nos sociétés. |
Sortie ciné : 15 décembre 2021 Box office France: 13 368 entrées cinéma |
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