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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray The Innocents):
"Si certaines scènes peuvent être difficiles à soutenir, le film ne porte aucun jugement sur les comportements des enfants. On ressort donc de ce film doublement primé à Gérardmer (Prix du public et Prix de la critique) lessivé et bouleversé, en partie parce qu'il est impossible de leur en vouloir totalement pour leurs actes, aussi effrayants soient-ils. Si vous avez des enfants, peut-être que vous les regarderez autrement après avoir découvert The Innocents ! " Abus de Ciné - Raphaël Jullien "Fascinant et anxiogène, The Innocents est une petite merveille d'horreur qui tient son spectateur en haleine du début à la fin." Avoir Alire "The Innocents est un petit bijou d'angoisse grâce à ses enfants angéliques se transformant en petits monstres destructeurs, et dont les petits jeux récréatifs se muent en carnage cruel et sadique." Ecran large - Alexandre Janowiak "A rebours de la bienveillance niaise habituelle, Eskil Vogt dépeint le monde des enfants comme une communauté opaque et destructrice, une microsociété ultra-violente qui réinvestit toute la cruauté qu'elle peut subir sur un champ de bataille secret. Le tout infusé d'une tension qui finit d'en faire un grand film fantastique." Ecran large - Mathieu Jaborska "Eskil Vogt dit avoir voulu prendre un contrepied de film d'horreur, situant son film sur des terrains de jeux d'enfants baignés de la lumière sans fin des journées d'été scandinaves. L'idée n'est pas mauvaise, la preuve étant paradoxalement que Vogt n'est pas le premier à y penser. (...) C'est davantage du coté de l'écriture qu'il faut chercher la singularité. Pas tant dans l'ambiguïté des figures enfantines, mais dans la cruauté inattendue et assumée de certaines scènes. (...) c'est en filmant cette violence-là, avec un malaise et une provocation presque plus autrichienne que nordique (audacieux pari, de risquer de n'avoir aucun personnage attachant – des enfants qui plus est) qu'il touche le but de tout bon film d'horreur : non pas le simple choc, mais la subversion." Polyester - Gregory Coutaut "Non seulement The Innocents fait vraiment, salement, flipper, mais son ambition rayonne au-delà du simple coup de pression." Première - Sylvestre Picard "Avec un certain minimalisme, très séduisant, The Innocents développe sans y paraitre un microcosme riche, presque hypnotisant. La caméra suit ces quatre enfants, de la forêt à leur domicile, offrant un aperçu sur la société norvégienne en scindant plus aisés et plus démunis. Cette troupe d'enfants, très inclusive – et ce n'est pas non plus pour nous déplaire – existe autant en tant qu'ensemble qu'individuellement. Saluons ainsi l'écriture de ces personnages à l'aube de l'adolescence, bonifiée par l'extraordinaire justesse des jeunes comédiens, bluffants, et sublimée par la somptueuse photographie de Sturla Brandth Grøvlen (...)." Le Bleu du Miroir - Thomas Périllon "Vogt sait faire monter notre tension en accumulant les situations dangereuses, voire insoutenables, et ne fait aucun compromis pour épargner son public. Au milieu des productions politiquement correctes d'Hollywood, certains dénouements sanglants laissent tout simplement pantois." Horreur Québec - Marc Boisclair "Interprétation, mise en scène et montage se combinent pour nous offrir quelques sommets de malaise, d'angoisse et d'horreur enfantine, un peu entamées par un discours nettement moins maîtrisé." Ecran large - Simon Riaux "The Innocents devient alors un fourre-tout théorique où tous les commentaires s'empilent et annulent le précédent, quitte au final à ne plus dire grand-chose." Les Inrocks - Ludovic Béot "Le cinéaste ménage ses effets et fait croître une tension dérangeante. Il oublie seulement d'étoffer son scénario." L'Obs - Xavier Leherpeur "Enième variation autour des enfants monstrueux, le film d'Eskil Vogt ne propose qu'une horreur sans aspérités. (...) La composition à vide y est tout, l'effet parcimonieux de souffle esthétique, la décomposition des corps qu'on oublie sitôt martyrisés (que devient la mère de Ben ? ) ne comptant pour rien. Dans ce deuxième long métrage du Norvégien Eskil Vogt, scénariste de Joachim Trier son compatriote en planification contreplaquée, se trouve bien cette idée genrifiée de cinéma à la trivialité annulée, aux cadres nettoyés, sans scorie, soucieux d'être l'ambassadeur de sa bonne tenue." Libération - Camille Nevers |
Synopsis usuel:
Un été, quatre enfants se découvrent d’étonnants pouvoirs et jouent à tester leurs limites, loin du regard des adultes. Mais ce qui semblait être un jeu d’enfants, prend peu à peu une tournure inquiétante… |
Sortie ciné : 9 février 2022 Box office France: 22 584 entrées cinéma |
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