Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod et blu-ray The French Dispatch):
"Le maître du burlesque au cinéma récidive avec cette œuvre décalée, légère, drôle et poétique. The French Dispatch est peut-être le film le plus réussi de Wes Anderson."
Avoir Alire
"Film en noir et blanc et en couleurs, The French Dispatch est le titre d'un journal américain dont le rédacteur en chef, joué par Bill Murray, envoie depuis Angoulême, ses reporters aux quatre coins du pays (...). The French Dispatch mêle les époques, les formats, les références dans un film conçu comme un numéro spécial et nécrologique de ce French Dispatch. Visuellement comme toujours assez délirant avec Anderson, mais un peu quand même déroutant."
Radio France - Jérôme Garcin
"Anderson renouvelle le film à sketches en inventant ce qu'on pourrait appeler le magazine cinématographique (magazine fictif, évidemment). (...) À travers ce récit apparemment décousu, Wes Anderson fait l'apologie d'une certaine presse dédiée aux longs reportages, finement écrits, richement documentés et magnifiquement illustrés (comme "The New Yorker"). À l'heure du numérique et de la méfiance généralisée envers les médias, qui ont gravement écorné le prestige des journalistes, ce long métrage redonne donc justice et grandeur à ce métier."
Abus de Ciné - Raphaël Jullien
"Construit sujet après sujet, le film nous fait passer d'un groupe de personnages à l'autre, l'occasion pour Wes Anderson, peut-être encore plus que d'habitude, de multiplier les apparitions de ses comédiens et comédiennes fétiches - l'un des plaisirs de ses œuvres étant les incroyables castings qu'il arrive à rassembler."
Ciné-Feuilles - Adèle Morerod
"Il faut voir le film deux fois tellement il est riche. Il y a tellement de choses dans chaque image, avec des milliers de détails dans tous les coins. Il faut ouvrir l'œil en permanence. Le film est peut-être un peu conceptuel mais ce n'est pas grave car c'est un hommage au New Yorker, au journalisme gentil snob intello à l'ancienne. C'est obligé que ce soit comme ça."
Radio France - Eric Neuhoff
"Oui, c'est un film conceptuel. Oui, c'est un film qui est riche. Oui c'est un film qui prend la tête. Oui c'est un film qui prolifère. Oui, il faut le revoir deux fois, mais, pour une fois, on a du travail en tant que spectateur dans ce film-là ! C'est extraordinaire ce qu'il arrive à faire ! "
Radio France - Sophie Avon
"Wes Anderson manifeste avec The French Dispatch une authentique créativité. Le film est élégant et visuellement hors norme. Mais trop de virtuosité tue la virtuosité. (...) The French Dispatch est un objet somptueux mais un peu vain."
CinéDweller
"Le meilleur du film, au final, est sans doute sa description tendre de la petite rédaction du magazine du Kansas expatrié en France, (...) le vieux rédac' chef visionnaire et lapidaire, dont la mort signe celle d'une certaine idée de la presse, névrotique, romantique, esthétique et obsessionnelle. Des qualificatifs qui décrivent à merveille Wes Anderson, tous les Wes Anderson, celui qui nous touche, celui qui nous sidère et celui qui finit parfois – parfois au sein du même film – par nous lasser."
Première - Guillaume Bonnet
"Alors oui, les films d'Anderson ressemblent de plus en plus à des musées, mais des musées vivants, accueillants : les œuvres et les époques y communiquent entre elles, l'Art et l'Histoire conversent, produisant plein de petites épiphanies burlesques ou sentimentales."
L'Obs - Nicolas Schaller
"Oeuvre d'art autoréflexive et agitée, The French Dispatch montre une disproportion ironique entre l'effort déployé et le résultat obtenu tant l'invitation incroyable à l'enchantement qu'il incarne, l'enferme presque dans une claustrophobie émotionnelle qui entache son appréciation."
Fucking Cinéphiles - Jonathan Chevrier
"The French Dispatch est inepte en termes de scénario. (...) C'est la peur de l'écran vide. C'est constamment saturé de quelque chose pour faire croire qu'on fait de la mise en scène. Mais ce n'est pas de la mise en scène. Ce n'est rien d'autre qu'une espèce d'exercice de petit malin qui adore ce qu'il fait et qui se fout totalement de savoir quel plaisir on peut en prendre."
Radio France - Xavier Leherpeur
"Comment un cinéaste relativement doué peut en arriver à rater un film aussi totalement ? Il n'y a pas un gag qui soit réussi…Je n'ai jamais vu ça. C'est un désastre… Pourtant, ça pourrait être bien. Le premier sketch avec Léa Seydoux et un psychopathe qui est génie de la peinture…. Mais c'est tellement maladroit que ça en devient très lent. C'est un échec total… Ce n'est pas grave, Wes Anderson a du talent, il fera autre chose."
Radio France - Pierre Murat
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Synopsis usuel:
Alors qu'il était étudiant, Arthur Howitzer Jr, fils du propriétaire du journal le Liberty, Kansas Evening Sun, est parvenu à convaincre son père de le laisser partir en Europe, pour s'entrainer en produisant un carnet de voyage pour Picnic, le magazine dominical de son journal. En dix ans, le jeune homme est parvenu à recruter les meilleurs journalistes expatriés en France pour transformer Picnic, en The French Dispatch, magazine dédié à l'actualité française du Liberty, Kansas Evening Sun. L'hebdomadaire, sis à Ennui-sur-Blasé, est rapidement devenu une référence en matière d'articles, aussi bien politiques qu'artistiques.
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