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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Un homme est passé):
"Ce film tourné en 1954 par John Sturges, entre thriller noir et western, est devenu un classique aussi de la dénonciation du racisme et de la violence. Grâce, notamment, à l'interprétation sobre et massive de Spencer Tracy, parfait en homme rude et honnête (un rôle qui lui a valu le Grand prix d'interprétation Cannes)." Les Echos "Spencer Tracy est impérial, dans son costume noir. Il est le vétéran handicapé d'une guerre qui vient à peine de se terminer (l'action se situe en 1945). Son personnage lui vaudra le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes 1955." Avoir Alire "Le film se débarrasse de nombreuses contraintes spatio-temporelles pour densifier son intrigue. Il se déroule sur 24 heures, jusqu'au prochain train, et se situe dans le même espace réduit qu'est Black Rock. La tension est permanente, accentuée par ce lieu, qui isole et étouffe totalement son protagoniste." Le Mag du Ciné - Pierre-Louis Goblet "Plusieurs points sont remarquables dans la façon avec laquelle John Sturges aborde cette histoire de lâcheté collective : la mise en scène de l'attente, l'observation, la suspicion, la méfiance, et l'utilisation du Cinémascope, procédé pourtant très récent (1 an ou 2 au moment du tournage) mais pour lequel le réalisateur montre une maîtrise remarquable, parvenant à amplifier les sentiments d'isolement, de perte d'humanité et d'attente par ces cadrages très larges. Le suspense est maintenu à un niveau constant et élevé pendant les 81 minutes du film, extrêmement efficace, bien soutenu par une interprétation dense et forte." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Faux western et parabole politique un peu roublarde, au temps du maccarthysme, ce film fait de bric et de broc est une des oeuvres fortes de John Sturges que la mystérieuse alchimie d'éléments composites a dotées d'un ton, d'une atmosphère, d'un style. Un film d'auteur sans auteur..." Le Monde, 1987 "Signé Millard Kaufman, le scénario est si remarquable qu'il est parfois attribué à Dalton Trumbo, alors blacklisté, comme s'il fallait absolument trouver un grand nom pour expliquer la réussite du film. Mais si l'allégorie politique sur les ravages du maccarthysme tout proche et la restauration nécessaire des valeurs d'équité et d'unité est claire comme de l'eau de roche, elle ne suffit pas à rendre justice à une oeuvre dont la sécheresse plastique et psychologique prend sans arrêt le risque de venir contredire l'amorce de « message ». De par sa brièveté et son refus de tout pathos (réservé à la musique un peu envahissante d'André Previn), Un Homme est passé est à l'image de son héros. Il accède à la grandeur en optant pour une stricte économie de ses buts et de ses moyens." Les Inrocks - Frédéric Bonnaud "Le niveau de désespoir atteint temporairement un niveau tout à fait exceptionnel pour une grosse production hollywoodienne. Toutes les issues semblent alors bloquées et la méchanceté abjecte et finalement gratuite des habitants, en vue des enjeux clairs pour tout le monde, en devient presque insupportable. Après, bien entendu, tout s'arrange pas forcément pour le mieux, mais d'une façon suffisamment tordu (...) pour préserver tant soit peu le statu quo d'une Amérique face à ses démons, notamment au sommet de la chasse aux communistes à Hollywood." Mulderville - Tootpadu "Intéressant sur le fond, Un Homme est passé souffre d'une confection un chouïa trop classique et passe-partout. De plus, l'ensemble pêche par un manque de tension évident. Alors que Macreedy est clairement menacé de mort, on n'éprouve jamais de sentiment de danger. La faute à un rythme nonchalant et au caractère finalement bon enfant de l'adversité, qui se limite à de la simple provocation. La confrontation Spencer Tracy-Robert Ryan en pâtit, et tout le film avec elle." Tortillapolis |
Synopsis usuel:
L’hostilité des habitants de Black Rock est palpable lorsque John J. Macreedy arrive en ville. Il y vient pour remettre une décoration militaire posthume, mais ne se doute pas que derrière cette bourgade se cache un secret honteux, un de ceux que personne n’est prêt à révéler… |
Sortie ciné : 31 mai 1955 Box office France: 1 623 889 entrées cinéma Festival de Cannes 1955 : Prix d'interprétation masculine. |
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