Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Astérix et Obélix - L'Empire du milieu):
"La grande et bonne surprise du film, c'est Gilles Lellouche. Il embrasse le rôle d'Obélix avec une gourmandise palpable."
20 minutes - Caroline Vié
"L'idée la plus forte est de remettre au cœur du récit la figure d'Astérix et d'Obélix. C'est le nerf du film, qui ramène le projet sur un terrain à la fois plus personnel (c'est un vrai film d'auteur) et plus humain (c'est une histoire d'amitié naissante) et l'empêche de s'écrouler sous son déluge numérique."
Première - Pierre Lun
"Depuis la sortie d'Astérix et Obélix - L'Empire du milieu de et avec Guillaume Canet, la presse critique se soulève, s'acharne, voire se déchaîne, faisant subir au film et à son réalisateur un lynchage si virulent qu'il questionne. (...) Dans le viseur, le budget pharaonique de ce blockbuster de divertissement tourné sur quatre années, qui s'élève à près de 65 millions d'euros et vise pas moins de 6 millions d'entrées pour atteindre son seuil de rentabilité. (...) Guillaume Canet aurait-il péché d'orgueil ? (...) Astérix et Obélix - L'Empire du milieu mérite largement d'être défendu, mais surtout réhabilité, parce qu'à l'instar d'Alain Chabat en 2002, Guillaume Canet réalise en 2023 un film dans la même veine, à savoir un film hyper générationnel. Et c'est ce qui fait que le film plait aux jeunes."
Le Blog du Cinéma - Sarah Benzazon
"La petite nouveauté de cet Astérix qu'interprète un Guillaume Canet très râleur, c'est sa conscience écologique, ou tout du moins sa tentative d'engagement écologique. « Astérix 2023 » est ainsi un homme qui se veut en phase avec notre époque, en questionnant et la trop grande consommation de sangliers de ses amis et la dangerosité de la potion magique, tout en ne parvenant pas à changer ses propres habitudes, en bon Gaulois réfractaire qu'il est. La comédie mise donc sur un humour très ancré dans son temps, au risque de se démoder dès lors que celui-ci passera."
Abus de Ciné - Amande Dionne
"L'art du scénario est complexe. Bien entendu, les dialogues sont une composante essentielle de l'œuvre dessinée de Goscinny et d'Uderzo qui jouent si subtilement avec les références supposées à la vie des Gaulois et celles de notre vie contemporaine. Mais hélas, Guillaume Canet en fait tellement dans les incises de publicité, de musiques, de films, que le rire s'estompe au profit d'un terrible ennui."
Avoir Alire - Laurent Cambon
"Tout du long, ce cinquième long-métrage d'Astérix au montage férocement frénétique, n'a pas où peu de choses à conter à son auditoire, conscient qu'il est sans doute de son manque d'originalité et d'inventivité, autant que de son incapacité à voir plus loin qu'un enchaînement de gags parfois drôles - mais aussi exaspérants (...). Et pourtant, difficile de totalement taper sur cette énième tentative (...) tant il y a une réelle tentative derrière de la part de Guillaume Canet, de se réapproprier l'essence d'Astérix - jusque dans son interprétation - dans un bon et gros divertissement populaire voulu comme rassembleur, et nourri par un enthousiasme sincère même si sensiblement poussif - à tous les niveaux."
Fucking Cinéphiles - Jonathan Chevrier
"Si on sauvera Gilles Lellouche et son interprétation plutôt tendre d'Obélix, le reste de la distribution est plombé par une direction d'acteurs catastrophique. C'est bien simple : le raté le plus impardonnable de cet Empire du Milieu est à chercher du côté de Jonathan Cohen. On en vient à halluciner que l'un des talents comiques les plus géniaux du moment arrive à peine à nous tirer un ou deux sourires durant la séance. C'est dire à quel point Guillaume Canet est incapable de modeler son matériau, son casting démentiel et ses moyens démesurés."
Ecran large - Antoine Desrues
"Outre l'absence totale de souffle aventureux, le film ne cherche même pas à construire une quelconque scénographie. Tout sent le tournage en studio étriqué, porté par des effets visuels approximatifs et un découpage d'une mollesse sans nom. Forcément, en allant se risquer à des séquences d'arts martiaux qui feraient pleurer des larmes de sang à Tsui Hark et Yuen Woo-Ping, la misère de l'entreprise n'en est que plus flagrante."
Ecran large - Antoine Desrues
"Mission ratée pour qui n'attend pas uniquement un défilé de célébrités. La compilation de gags fait chou blanc, est-ce qu'on ne serait pas un peu trop vieux pour ces conneries ? Sans doute."
Le Journal du Geek
"Ce nouvel opus est décevant, long et sans saveur."
Avoir Alire - Laurent Cambon
|
|
Synopsis usuel:
Nous sommes en 50 avant J.C. L’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par Deng Tsin Quin, un prince félon. Aidée par Graindemaïs, le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han, la princesse Fu Yi, fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide aux deux valeureux guerriers Astérix et Obélix, dotés d’une force surhumaine grâce à leur potion magique. Nos deux inséparables Gaulois acceptent bien sûr de venir en aide à la Princesse pour sauver sa mère et libérer son pays. Et les voici tous en route pour une grande aventure vers la Chine. Mais César et sa puissante armée, toujours en soif de conquêtes, ont eux aussi pris la direction de l’Empire du Milieu…
|