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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Vie privée):
"Vie privée est une rareté dans les filmographies de Louis Malle et Brigitte Bardot, qui vaut surtout par sa mise en abyme insolite sur le statut de star." Avoir Alire "Sous ses atours fictionnels, Vie privée revient en réalité sur le parcours de son actrice principale, Brigitte Bardot, et sur le phénomène médiatique qui s'est emparée d'elle dans cette France des années 1960 où un vent de liberté commençait à souffler sur son assise conservatrice." Culturopoing - Hugo Jordan "C‘est « le » film de B.B. que presque personne n'a vu, du moins celui qui n'est pas entré dans le corpus abondamment rediffusé à la télévision ou projeté en salles à intervalles réguliers. Le mal-aimé, aussi, et pourtant celui qui, avec Et Dieu... créa la femme, lui ressemble le plus. En 1962, Louis Malle réalise avec Vie privée la fiction la plus autobiographique sur Brigitte Bardot qui évolue quasiment dans son propre rôle." Le Parisien - Yves Jaeglé "Louis Malle (nous le savions dès son premier film) est un cinéaste-né. Il a le sens des décors, des paysages, des visages. Il joue à merveille des mouvements et de l'immobilité. Avec Henri Decae, son opérateur, il a conçu pour Vie privée des rapports de couleurs dont le raffinement et le prolongement psychologique nous ravissent. Enfin et surtout Louis Malle domine de bout en bout son sujet. Il le dépouille. Il évite les obstacles, les ornières. Il supprime impitoyablement l'anecdote vulgaire. Il tourne le dos au scandale facile. Il recompose le personnage de Brigitte Bardot en l'épurant, en s'efforçant de ne lui conserver que ses traits essentiels. Il vise à une sorte de classicisme." Le Monde, 1962 - J. De Baroncelli "Sitôt partie à Paris et une fois passé son premier casting, tout se transforme dans l'existence de l'héroïne et on retrouve alors l'opposition, chère à Malle, entre un personnage et le monde qui l'entoure. Rarement pourtant cette confrontation n'aura été filmée de manière si exacerbée à travers cette multiplication des plans rapprochés qui mettent en évidence le sentiment d'oppression dont est victime l'actrice (...)." Culturopoing - Hugo Jordan "(...) un peu plus tard dans le film, Jill dit une simple phrase (je cite de mémoire) : « Les gens devenaient méchants avec moi. Pourtant je n'avais pas changé... » Et cette simple phrase soudain nous émeut. Cette simple phrase nous fait comprendre non pas la tragédie, mais le triste petit drame de cette gentille fille qui cherche aveuglément, maladroitement, à renouer avec le bonheur et qui ne comprend pas pourquoi ce bonheur met tant d'obstination à lui échapper. Il me semble que s'il y avait eu davantage de phrases de ce genre dans Vie privée une femme nous serait apparue, alors que Jill reste pour nous un joli monstre capricieux, égoïste, boudeur, sans aucune attache avec la vie réelle, et dont le sort en définitive nous laisse complètement indifférent. Cette simplification excessive du personnage est d'autant plus regrettable qu'elle ne correspond pas à la nature profonde de Brigitte Bardot, qui, chaque fois qu'elle en a l'occasion, prouve ici la sensibilité de son talent." Le Monde, 1962 - J. De Baroncelli |
Synopsis usuel:
Fraîchement arrivée à Paris pour devenir danseuse, Jill devient instantanément une star. Rapidement, elle est traquée jour et nuit par des photographes, perdant ainsi tout espace de vie privée. |
Sortie ciné : 31 janvier 1962 Box office France: 1 879 668 entrées cinéma |
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