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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Onibaba):
"Même si le film est tiré d'une parabole bouddhiste, on n'a guère le sentiment que Shindô cherche à extraire une morale de son histoire, et encore moins à juger ses personnages. Alors que dans la fable originelle intervenait un démon, tout élément explicitement surnaturel a été supprimé : dans Onibaba, seuls les humains se débattent avec leurs pulsions, et la rencontre avec le samouraï masqué relève plus de l'insolite que du fantastique véritable. De plus, le film introduit le personnage du soldat catalyseur des passions, absent de la fable : Kaneto Shindô répète à raison dans divers entretiens que pour lui, seules les situations en triangle permettent véritablement de disséquer les émotions humaines." Dvd Classik - Franck Suzanne "Entre la sensualité de cette liaison et la brutalité des meurtres, Onibaba fait planer un parfum d'animalité sur ses très belles images. Le sang, la sueur et la boue se diluent dans la splendeur des paysages sauvages." Devil Dead - Emmanuel Denis "Magnifiée par la photographie de Kiyomi Kuroda rappelant celle de Sergei Urusevsky sur Soy Cuba (1964) de Mikhail Kalatozov, la mise en scène stylisée de Kaneto Shindô, dans laquelle aucun plan n'est de trop, transporte le spectateur dans une dimension infernale et irréelle. Si certains points du scénario peuvent paraître laborieux, l'interprétation de la vieille femme et de sa bru, respectivement Nobuko Otowa et Jitsuko Yoshimura, est sans faille." Ciné Asie - The Duke "La photographie travaille sur des contrastes poussés, accentuant les ombres, et détachant les corps du mouvement incessant des roseaux, un peu comme pour signifier que la chair n'est que passagère. Et l'impression d'étrangeté globale est soutenue par une partition faisant la part belle aux percussions et aux accents proches du free jazz. Une œuvre d'une très grande beauté plastique de même qu'une analyse passionnante des rapports humains." Dvd Classik - Franck Suzanne "Onibaba peut être un peu répétitif. Si certaines séquences sont d'une grande force plastique, le récit se déroule parfois lentement, de façon trop prévisible, notamment en ce qui concerne la liaison entre la femme et Hachi. Onibaba est pourtant un portrait fort et sans concession du Japon médiéval, refusant l'idéalisation d'une période chevaleresque. Plutôt que de s'intéresser aux aristocrates et à leurs aventures, Shindo décrit le quotidien ignoble des paysans réduits aux meurtres et à la folie." Devil Dead - Emmanuel Denis |
Synopsis usuel:
Au 14ème siècle, la guerre entre les samouraïs ruine le pays. Une femme et sa belle-fille subsistent difficilement en vendant les armes des soldats qu’elles ont tués. Apprenant un jour que sa bru a une liaison avec une déserteur, la belle-mère se déguise en démon pour la terrifier. |
Onibaba est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 26 janvier 1966 |
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