Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray L'Honneur d'un Capitaine):
"Découpé comme une enquête, le procès va permettre, à travers les récits, les documents photographiques et la mémoire des témoins, de constater que l'honneur du capitaine peut être lavé ou non de tout soupçon, selon le jugement politique que l'on sera amené à porter sur un conflit qui mit la France au bord de la guerre civile."
Le Monde - Claude Lamotte
"Fort d’une solide interprétation, ce film explore avec intelligence « la condition humaine » en temps de conflit (...)."
Télé 7 jours
"Autrefois militaire, puis correspondant de guerre, Pierre Schoendoerffer prouve encore une fois avec son film qu'il fait partie des auteurs courageux, prêts à crier lorsque le besoin impératif de proclamer leur vérité l'exige."
Le Monde - Claude Lamotte
"Nicole Garcia est sobre, qui veut laver l'honneur. En avocats de l'accusation et de la défense, Georges Wilson, pour le capitaine et l'armée qu'il représente, Charles Denner pour la conscience de gauche, sont l'image de la France écartelée qui vit la fin de l'Algérie française, avec sa débâcle de conscience. Le plus convaincant n'est pas celui qu'on pense."
Le Monde - Claude Lamotte
"Dans le cadre très restrictif du film de procès, le scénario brille parfois par des observations lucides sur le fonctionnement de l’armée ou la nature de la guerre, avec toute sa cruauté et son inutilité."
Mulderville - Tootpadu
"A force de vouloir satisfaire les deux côtés de la plaidoirie – celui qui considère qu’il doit rester au moins un zeste d’honneur et d’héroïsme même dans les chapitres les plus sombres d’une guerre injuste et celui qui juge tout cela une bien sale affaire –, le propos du film a hélas tendance à s’égarer et à perdre de vue l’essentiel : l’urgence en situation de combat qui privilégie l’instinct de survie au détriment de considérations plus nobles. Il n’y a pas à douter du rapport ambigu, fait simultanément de fascination et de dégoût, que Pierre Schoendoerffer entretient avec la guerre. Ce film-ci n’apporte par contre qu’une pierre assez creuse à son édifice personnel de la mise en cause, virulente au moins dans l’intention, des conflits armés, célébrés trop souvent comme des heures de gloire nationale par la mémoire collective."
Mulderville - Tootpadu
|
|
Synopsis usuel:
Paris 1982. 20 ans sont déjà passés depuis la fin de la guerre d’Algérie. Au cours d’une émission télévisée consacrée au conflit, un professeur de la Sorbonne accuse Martin Caron, un officier tué lors des derniers combats, d’avoir été un tortionnaire et un criminel. Sa veuve décide de laver l’honneur de son mari…
|