Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod La Cuisine des anges):
"On est toujours à la frontière entre la comédie noire, avec ses côtés réussis, et la comédie vieillotte, avec ses spécificités très raides."
Je m'attarde
"Ca fleure un peu la comédie de Noël familiale au coin du feu avec un poil d'irrespect (un grain de poivre pas moulu) et beaucoup de bons sentiments aussi tendres (et bourratifs) que la dinde aux marrons..."
Shangols
"A l'image de ces jolies toiles de fond peintes ou ces effets spéciaux du début coupant l'image en deux pour nous faire croire qu'on est bien en Guyane, il y a quelque chose d'étrangement artificiel dans ce film, tout du long (...). (...) Bon certes, après ça difficile de dire que c'est un excellent film, mais le pire c'est que l'ensemble est presque sympathique, malgré ce sentiment constant de voir toutes les ficelles (je cherche peut-être la petite bête, cela dit) : il y a une petite dose d'humour noir pas déplaisante - première fois qu'on déconne autant sur deux personnes qui viennent juste de mourir "accidentellement" -, les dialogues recèlent suffisamment de petites piques pour qu'on lâche ici ou là un petit sourire, et Bogart a toujours un aspect un peu grinçant, complètement décalé dans l'atmosphère générale du film, qui finit par marquer des points."
Shangols
"Sur le papier cette comédie un peu forcée et surannée a tout pour me déplaire : Michael Curtiz sur la fin de sa carrière assez éloigné des grands moments de sa filmographie, Humphrey Bogart sur la fin de sa vie qui semble tout de même bien en peine quand il s'agit d'esquisser un sourire, ces décors en carton-pâte pour figurer une Île du Diable guyanaise qui sent le studio à chaque coin de rue, et surtout cette ambiance de théâtre filmé pendant l'essentiel du film qui cantonne l'action aux événements à l'intérieur d'une boutique. Et pourtant... Sans aller jusqu'à crier au génie, La Cuisine des Anges est sans doute ce qui se fait de plus correct dans le cadre fixé par les limites de l'exercice."
Je m'attarde
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Synopsis usuel:
La veille de Noël 1885, à Cayenne. Trois forçats évadés du bagne, Joseph, un faussaire, Albert, un meurtrier, et Jules, un perceur de coffres, réussissent à se faire embaucher au Grand Bazar tenu par Felix Ducotel. Ils ne tardent pas à découvrir que les affaires marchent mal et que Ducotel redoute l'arrivée du propriétaire, André Trochard. Celui-ci vient, en effet, examiner la comptabilité du magasin.
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