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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Berberian Sound Studio):
"Avec son ambiance oppressante et sa soudaine plongée dans la folie, Berberian Sound Studio est une oeuvre inclassable qui semble toiser de haut le genre du film d'horreur. Les fans risquent bien de grincer des dents." Avoir Alire "L'originalité de Berberian Sound Studio est de s'attacher aux sons. Du film sur lequel travail le héros, le spectateur ne verra qu'un générique barré et abstrait, et devra imaginer le reste au gré des séances de travail. Ce procédé permet de se faire un film dans sa tête (on saura vaguement qu'on torture des sorcières à l'écran), et d'ouvrir un hors-champ fécond." Les Inrocks "Peter Strickland avoue avoir voulu faire un film où tout ce qui est caché au cinéma habituellement serait montré. Cela signifie, bien évidemment, mettre au jour les rouages de saltimbanque d'un cinéma peut-être un peu suranné – l'artisanat présenté dans le film est plus à sa place dans les années 1970 que dans une production actuelle. De ce point de vue exclusivement documentaire, Berberian Sound Studio est déjà passionnant : l'épouvante suinte déjà à la vue d'une simple salade plongée dans de l'eau, pour figurer une sorcière soumise à la question..." Critikat "Le film est original. Trop peut-être, tant l'hermétisme de l'intrigue (si l'on peut parler d'intrigue) et le caractère d'huis-clos psychologique prennent le pas sur toute tentative de rationalisation." Abus de cine "Le réalisateur a le goût des expérimentations plastiques : gros plans fétichistes sur les vumètres et les boutons en bakélite, stars de l'ère prénumérique, qui transforment le studio d'enregistrement en chambre des tortures. On regrette d'autant plus que cadrages chiadés et bande-son singulière (cris et musique expérimentale) finissent par tenir lieu de scénario, limitant l'efficacité d'un film intrigant." Telerama |
Synopsis usuel:
1976 : Berberian Sound Studio est l'un des studios de postproduction les moins chers et les plus miteux d'Italie. Seuls les films d'horreur les plus sordides y font appel pour le montage et le mixage de leur bande sonore. Gilderoy, un ingénieur du son naïf et introverti tout droit débarqué d'Angleterre, est chargé d'orchestrer le mixage du dernier film de Santini, le maestro de l'horreur. Laissant derrière lui l'atmosphère bon enfant du documentaire britannique, Gilderoy se retrouve plongé dans l'univers inconnu des films d'exploitation, pris dans un milieu hostile, entre actrices grinçantes, techniciens capricieux et bureaucrates récalcitrants. À mesure que les actrices se succèdent pour enregistrer une litanie de hurlements stridents, et que d'innocents légumes périssent sous les coups répétés de couteaux et de machettes destinés aux bruitages, Gilderoy doit affronter ses propres démons afin de ne pas sombrer... |
Sortie ciné : 3 avril 2013 |
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