Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Le Majordome):
"Lee Daniels revient sur la lutte des afro-américains pour la reconnaissance de leurs droits civiques par le biais d'un film intimiste qui s'inscrit davantage dans la mouvance d'un certain cinéma indépendant que dans celle du mélo hollywoodien. Tant mieux." Avoir Alire
"Le réalisateur Lee Daniels, un noir américain, n'hésite pas à politiser son propos. C'est la bonne surprise de ce film, qu'on pouvait redouter bien plus décoratif et anecdotique. (...) Lee Daniels insiste sur la principale qualité d'un bon majordome : être invisible. La clé d'une discrétion qui va de soi, mais aussi une règle de survie sociale : pour être tolérés par les Blancs, les Noirs doivent éviter de se faire remarquer. Un principe contre lequel va s'élever le fils du majordome qui devient, lui, un héros de la bataille des droits civiques, dans le sillage de Martin Luther King et Malcolm X." Telerama
"Seule une partie du récit touche par sa justesse, celle de l'affrontement entre le père et le fils. Ce dernier, loin d'être fier de son père, choisira de lutter pour ses droits, souvent au péril de sa vie. C'est sur le registre de l'intime que le réalisateur s'en sort le mieux." Abus de Cine
"Dès que le réalisateur quitte l'univers feutré de Washington pour filmer l'histoire officielle, il s'en tient à un travail d'illustration académique. A mesure qu'il se pose en monument historique, Le Majordome perd de sa singularité et de sa puissance émotionnelle." Nouvel Obs
"Dire que Le Majordome était attendu relève de l'euphémisme, tant le buzz autour de ce film est immense. Présenté comme le bulldozer de la prochaine cérémonie des oscars, le film a profité d'un VRP de choc en la personne du président Obama, avouant que le film lui avait tiré des larmes. (...) pourtant le film n'évite pas certains écueils (...) alors que l'on se trouve dans l'enceinte même de la maison blanche, la guerre froide et les relations américano-russes ne sont à aucun moment évoquées, on aurait notamment pu attendre un développement sur ce temps fort que fut la crise des missiles de 63 que d'aucun présentaient comme le début de la 3ème guerre mondiale. De même, le Watergate est expédié dans une scène d'environ 30 secondes (...)" L'Express
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Synopsis usuel:
Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d'atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale. À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d'une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s'éloigne de lui et les disputes avec l'un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes.
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