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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Festin nu):
"Le héros du film, un junkie, se voudrait écrivain et il est confronté à un processus de création littéraire qui mêle dans une sorte de délire total la réalité et l'imaginaire." Guide Rapide "La passion créatrice est ici si forte qu'elle pousse le héros du film à s'inventer son propre environnement, illustrant ainsi de façon extrême la manière dont chacun de nous façonnons notre réalité en partant de nos désirs jusqu'aux limites qu'impose un monde hostile. William Lee se rêve en espion à la Morocco de Sternberg, en cousin défoncé du Tornhill / Kaplan de La Mort aux Trousses de Hitchcock. (...) un Kerouac au look de joueur de rugby gominé rejoue dans l'Interzone une vieille et sale histoire américaine, celle de Vertigo, de la résurrection de l'aimée." Dvd Classik "Considéré un peu trop rapidement par la critique et le public comme un cinéaste de l'horreur, Cronenberg s'est révélé dès Videodrome comme un auteur préoccupé par le pouvoir et l'influence des images sur le cerveau. Il abandonne le temps d'un film (Faux-Semblants, 1989, probablement son film le plus parfait) les créatures visqueuses puis y revient avec Le Festin Nu. Ce film somme, manifeste de son esthétique, déroutera une fois de plus les spectateurs qui seraient venus voir un film d'horreur." Film de Culte "Une bande originale troublante aux sonorités de Jazz géniale colle parfaitement à l'ambiance, contribuant à la réussite d'un film qui restera éternellement mystérieux et envoûtant, et ce malgré certaines longueurs." Cinema Fantastique "Le Festin Nu est originellement un roman de William Burroughs, écrivain américain scandaleux dont le moteur d'inspiration fut sa profonde accoutumance aux drogues les plus variées. L'incroyable biographie de Burroughs veut que l'homme, après une soirée copieusement fournie en substances diverses, ait tué sa femme d'une balle dans la nuque alors que le couple jouait à Guillaume Tell un verre sur la tête. Une anecdote aussi horrible qu'absurde, mais qui sera le déclencheur d'une oeuvre littéraire qui se fera l'expiation à répétition de cet accident macabre. (...) Conçu grâce à la technique du "cut up" (l'auteur mélange des mots ou des groupes de mots dans un chapeau pour les tirer ensuite au hasard et ainsi reconstituer un texte avec les fondations de l'aléatoire), le livre Le Festin Nu est donc un assemblage libre de scènes et de chapitres totalement surréalistes, fait d'hallucinations organiques, de poésies délirantes ainsi que de longues séquences de pornographie gay. Inadaptable au cinéma, cela va sans dire." Devil Dead "On l'a dit et répété mille fois : adapter le bouquin mental de William S. Burroughs, idole de l'underground, tenait de la gageure. Mais impossible n'est pas Cronenberg. Porté en lui durant près de trente ans, ce film se révèle une semi-réussite. Théorique plus qu'abscons, il souffre surtout d'une sorte d'anémie qui empêche de s'immerger totalement dans ce trip permanent où rêve et réalité sont rigoureusement indissociables." Telerama |
Synopsis usuel:
New York, 1953. Ecrivain, William Lee est un junkie, réduit à gagner sa vie en exterminant des cafards. Victime d’hallucinations à cause de la drogue, il ne parvient pas à écrire : une étrange créature, le mugwump, lui dicte son comportement, le poussant à déjouer un mystérieux complot, à rédiger des rapports ou à se méfier de sa femme. Il la tue accidentellement, et fuit en Afrique du Nord… |
Sortie ciné : 11 mars 1992 Box office France: 96 533 entrées cinéma |
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