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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Spider):
"Spider propose un voyage mental à l'intérieur du cerveau d'un schizophrène. Un film épuré, monochrome, où David Cronenberg se fait plus expérimental que jamais." Les Inrocks "Cronenberg explore de plain-pied et avec respect le malheur sans issue de Spider, bébé araignée resté coincé dans la toile de maman. (...) Le film, parfois d'une rigidité cadavérique, n'est pas une partie de plaisir - le pourrait-il ? - mais il communique une certaine force, celle que l'on retire de s'être penché sur des abîmes." Telerama "Si Spider déconcerte tant, c'est qu'il est lavé de tout attrait ou effet, et se soucie comme d'une guigne de séduire. (...) L'angoissante beauté du film réside dans un pari de réduction généralisée qui débouche sur un ludisme monochrome, un asphyxiant et implacable retour du même. (...) Alors on commence par étouffer, littéralement. Car le film est rétracté sur un débris humain, qui revient vérifier le terne décor de sa mémoire." Les Inrocks "Spider est un cas à part. Celui d'un cinéaste considéré par ses fans comme le meilleur au monde, décidant de revenir aux sources même du cinéma afin de faire fusionner organiquement cet art avec ce qui constitue l'essence même de son oeuvre. Et cela, à travers un film fait de signes et de clins d'oeil plus passionnants les uns que les autres. Spider est ainsi autant une manière de conduire le spectateur, dès la séquence d'ouverture, vers un instant primitif du cinéma (l'arrivée du train en gare, réminiscence du film des frères Lumière) et aux spécificités même de l'acte créatif, qu'un voyage à travers les thèmes chers au cinéaste." Film de Culte "Si le film fonctionne sur le fameux twist final, il ne se limite pas qu'à ça. Il joue tout d'abord sur une architecture des plus maligne. On reprend la figure traditionnelle de la folie à travers le contraste cercle-ellipses et décors anguleux. La fameuse toile qui se tisse, imagée par des fils tirés dans la chambre du héros, se retrouve aussi dans tout un tas d'éléments de décors, au centre duquel la tête de Fiennes trône. L'usine à gaz recycle les courbes et apparaît comme une épée de Damoclès sur l'intrigue. La vitre brisée ainsi que le puzzle chosifient très explicitement la fragilité et le danger de se reconstruire un passé. La toile d'araignée souligne aussi tout l'ambiguïté de la névrose présumée de Spider. Elle se construit à travers une multitude de segments enchevêtrés afin de lui conférer une allure arrondie. A l'image du film, faussement carré, vraiment tourmenté." Plan C "Les flash-back sur l'enfance de Spider incluent physiquement le même personnage plus âgé. Ce procédé permet ainsi au spectateur d'entrer littéralement dans la tête de Spider, de mesurer ses réactions et ses sentiments suite à un souvenir particulier. En revanche, cette idée de mise en scène n'accélère en aucun cas le rythme du film, freiné par une lenteur assommante." Avoir Alire |
Synopsis usuel:
Après plusieurs années d’enfermement psychiatrique, Spider est transféré en foyer de réinsertion dans les faubourgs de l’Est londonien. C’est à quelques rues de là qu’enfant, il a vécu le drame qui a brisé sa vie. Aussi Spider va replonger dans ses souvenirs et mener une étrange enquête qui va lui révéler ce qui s’est vraiment passé. |
Sortie ciné : 13 novembre 2002 Box office France: 168 073 entrées cinéma |
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